Le monde célèbre aujourd’hui, le 26 septembre, la Journée mondiale de la contraception. Un moment aussi destiné à promouvoir les méthodes contraceptives afin de planifier les naissances. Cette 12è célébration depuis l’institution de cette date, a été l’occasion pour les acteurs de mettre l’accent sur le rapport publié par l’institut Guttmacher des Etats-Unis qui estime qu’en Afrique, 520 femmes sur 100 000 trouvent la mort due à l’avortement non sécurisé.
Selon l’institut Guttmacher des Etats-Unis, en Afrique, la fécondité est de 5 enfants par femme. Ce qui pose fréquemment de sérieux problèmes de prise en charge des enfants nés des grossesses accidentelles. Raison pour laquelle, certaines femmes cherchant à se débarrasser de leur fœtus, s’adonnent à des avortements clandestins ou non sécurisés. D’après les chiffres publiés en 2014 par Guttmacher, 3 avortements sur 4 sont clandestins en Afrique, 8,2 millions d’avortements clandestins ont été faits en Afrique entre 2010-2014.
Et comme conséquences, l’institut Guttmacher révèle qu’en Afrique 520 femmes sur 100 000 trouvent la mort due à des avortements clandestins ou non sécurisés. Outre des décès, il y a des cas de stérilité secondaire et autres complications sanitaires pouvant avoir trait à ces mêmes avortements clandestins. Et pourtant, suppose-t-il, il y a d’autres méthodes de contraception comme l’utilisation de préservatifs ou l’abstinence qui constituent des solutions durables et efficaces à cette problématique de planification des naissances en Afrique. A noter qu’en dehors de la Tunisie, de l’Afrique du sud, du Cap-Vert et du Mozambique, dans la plupart des 54 pays Africains, l’avortement est strictement interdit.
Mamadou Diarra, stagiaire
Source: Le Pays