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Journée internationale des jeunes filles dans le domaine des TIC : Examen des enjeux et dangers des réseaux

À l’instar de la communauté internationale, notre pays a célébré samedi 19 avril la Journée internationale des jeunes filles dans le domaine des TIC autour d’une conférence-débat dont le thème était : «Enjeux et dangers des réseaux sur les jeunes filles». C’était à la Maison de la Presse du Mali.

 

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L’événement a été présidé par le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara. Cette journée célébrée normalement le quatrième jeudi du mois d’avril, soit le 24 avril pour cette année, est une initiative internationale soutenue par les Etats membres de l’Union internationale des Télécommunications (UIT). Elle a été instituée pour créer un environnement qui encourage les filles et les jeunes femmes à envisager une carrière dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) et leur donner les moyens d’y parvenir.

 

L’Autorité malienne de régulation des télécommunications et poste (Amrtp), dans le cadre de la commémoration de la présente journée, a retenu deux activités majeures : une session de formation à l’utilisation des TIC pour 300 jeunes filles des établissements d’enseignement fondamental et secondaire de la localité de Bougouni, et une conférence-débats sur «Enjeux et dangers des réseaux sur les jeunes filles».

 

Selon Choguel Koka Maïga, Directeur général de l’Amrtp, la délocalisation de l’activité de formation à Bougouni tient compte de la fracture numérique qu’on peut constater entre la capitale et les villes de l’intérieur. Il a expliqué qu’ils feront désormais leur crédo d’organiser des activités du genre dans les villes intérieures chaque fois que l’occasion se présentera. Au cours de la cérémonie, dix lauréates ont été retenues ; elles ont reçu chacune un ordinateur portable.

 

Selon les estimations, il manque dans le monde plus de deux millions de professionnels qualifiés dans ce secteur. Et malgré les avantages indéniables liés à ces professions, de nombreuses jeunes filles n’imaginent pas une seconde qu’elles pourraient faire carrière dans ce secteur.

Alhousseini TOURE

SOURCE: Le Reporter

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