Le carrefour des jeunes de Bamako a abrité le mercredi 28 juin 2017, la célébration de la journée internationale de lutte contre la toxicomanie féminine et juvénile, organisée par l’Association de Lutte Contre la Toxicomanie Féminine et Juvénile (A.TO.FE.JU-MALI). C’était en présence de plusieurs personnalités. Dont le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Cheickna Tounkara, la présidente de ladite association, Assitan Traoré, le représentant du maire de la commune III du district de Bamako, Mohamed Coulibaly, le parrain, Abdoulaye Touré et la directrice du carrefour des jeunes, Mme Djenebou Sanogo.
La présidente d’A. TO.FE.JU-Mali, Assitan Traoré, dira que le Mali à l’instar de la communauté internationale celèbre le 26 juin de chaque année la journée internationale de lutte contre la drogue. Et aujourd’hui selon elle, le Mali est une plaque tournante pour les narcotrafiquants qui occasionne l’augmentation et la consommation de la drogue au sein de la jeunesse. Et cette consommation prend de l’ampleur au milieu de la mère, de la sœur et de la fille. D’où selon elle, la raison de la création de cette association.
D’après elle, malgré les campagnes de sensibilisation, la consommation de la drogue, du tabac, et de l’alcool demeure à un niveau relativement inquiétant. Que les statistiques démontrent que beaucoup d’adolescents (50% des adolescents de 17 ans) ont déjà consommé la drogue une fois dans leur vie. Que plus 15% des garçons et 6% des filles consomment du cannabis au moins dix (10) fois par mois selon le rapport d’une enquête d’étude réalisée en 2012.
Selon elle, de tel astuce comporte évidemment le risque d’abord pour la santé car tout le corps humain des personnes qui consomment de la drogue peut être touché. Qu’elles développent par exemple des trous respiratoires, du cancer de poumon et des troubles cardio-vasculaire. Que les effets peuvent être aussi immédiats, en particulier l’abus de la drogue peut entrainer un coma, une perte de connaissance et bien d’autres accidents mortels si l’individu n’est pas pris en charge à temps.
Selon elle, l’objectif principal de cette lutte est d’empêcher de nouvelles personnes, dont des jeunes et femmes à toucher à la drogue et d’aider les toxicomanes à s’en sortir. Donc réduire la consommation de la drogue dans notre pays.
Prenant la parole, le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Cheickna Tounkara, n’a pas manqué d’exprimer sa joie devant la création de cette association. Selon lui, dans sa résolution 42112 du 07 décembre 1997, l’assemblée générale de l’ONU a décidé de célébrer la journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues le 26 juin afin de renforcer l’action et la coopération entre les Etats dans le but de parvenir à une société affranchie de l’abus des drogues.
Quant au représentant du maire de la III du district de Bamako, Mohamed Coulibaly, il dira que c’est la première fois que cette journée est célébrée par une association de la société civile et le thème retenu à savoir « la drogue et ses conséquences sur la santé publique » révèle tout son importance, compte tenu des maladies que la drogue cause aux drogués due à l’usage de cet produit.
Selon lui, le phénomène prend de l’ampleur, suite à un déficit de sensibilisation à tous les niveaux.
Par Safiatou Coulibaly (stagiaire)