Le jeudi 2 novembre, le monde a été célébré la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes. C’était l’occasion pour les défenseurs des droits de l’homme et les Nations unies, de condamner toutes les attaques et violences perpétrées contre les journalistes et des travailleurs des médias et exhorter les États membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias.
C’est en la mémoire de nos deux confrères de la Radio France internationale (RFI) Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés froidement le 2 novembre 2013 à Kidal et tous les autres journalistes assassinés en décembre 2013, lors de sa 68e session, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution intitulée “la sécurité des journalistes et la question de l’impunité”, qui a proclamé la date du 2 novembre la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.
Cette Journée internationale vise d’abord à sensibiliser aux principaux défis auxquels sont confrontés les journalistes et les professionnels de la communication dans l’exercice de leur profession, et à mettre en garde contre l’escalade de la violence et de la répression à leur encontre. Il s’agit notamment des attaques et des restrictions imposées à la presse dans le cadre de la couverture des manifestations sociales, du recours à des mécanismes judiciaires contre des journalistes pour des raisons liées à leur travail journalistique sur des questions d’intérêt public, et de l’augmentation de l’exil forcé des journalistes dans certains pays.
Aussi condamner toutes les attaques et violences perpétrées contre les journalistes et des travailleurs des médias et exhorter les États membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias.
Aussi condamner toutes les attaques et violences perpétrées contre les journalistes et des travailleurs des médias et exhorter les États membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias.
Au Mali, bien que les journalistes ne sont assassinés, mais ils sont également confrontés à d’innombrables menaces, allant de l’enlèvement, de la torture et d’autres agressions physiques au harcèlement, notamment dans la sphère numérique. Les menaces de violence et les attaques contre les journalistes en particulier créent un climat de peur parmi les professionnels des médias, entravant la libre circulation des informations, des opinions et des idées au sein de la population. Aujourd’hui, tous les journalistes ou activistes qui ne parlent pas la même langue que le pouvoir place sont emprisonnés pour les réduire en silence soit prennent le chemin de l’exil. Également beaucoup de journaux se sont autocensurés eux-mêmes.
Une situation jamais vécue, même sous le régime dictatorial de Moussa Traoré, selon certains journalistes.
MICRO-TROTTOIR
Ce que pensent les journalistes et le Malien lambda
Dans ce micro-trottoir, les journalistes et les Maliens lambda s’expriment sur la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année.
Abdoulaye Koné (enseignant) :
“La création de cette Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes est à saluer à sa juste valeur. Les journalistes sont les yeux et les oreilles de toute société dans ce contexte, ils méritent protection”.
Fatalmoudou Maïga (étudiante en journaliste) :
“Je ne vois pas l’importance de cette Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, car la barre des journalistes tués ne cesse d’augmenter à l’échelle mondiale. Et au Mali, les journalistes sont réduits en silence”.
Ibrahim Touré (animateur de radio) :
“Entre 2020 et 2021, plus de 117 journalistes ont été tués. En 2020 et 2021, l’Amérique latine et les Caraïbes ont représenté 38 % des meurtres, suivis par l’Asie et le Pacifique avec 32 % des meurtres. Alors je ne vois pas l’importance de cette journée. Quand même, c’est une journée symbolique et mémorable pour les journalistes”.
Sory Cissé (journaliste) :
“Pour cette journée, il s’agit d’une nécessité fondamentale pour garantir le plein exercice du droit à la liberté d’expression ainsi que la possibilité pour tous de participer à un échange d’idées ouvert, libre et dynamique. Alors je pense que cette journée permettra de mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes”/
Dossier réalisé par
Ousmane Mahamane
Mali Tribune