Après Ségou, Markala, Fana, Sikasso, Nièna, Bougouni, l’ASSEP a tenu, le Vendredi 22 Avril 2016 dans la salle Polyvalente de Sœur Ana Coulibaly à Koulikoro capitale de la Cité légendaire du Méguetan une journée d’information sur le système intégré de l’Assurance Maladie Obligatoire(AMO) à l’intention d’une centaine de journalistes venus de Bamako et de Koulikoro. Objectif amener les professionnels de la presse écrite et orale pour expliquer aux populations les avantages de cette nouvelle innovation cruciale.
En partenariat avec la CANAM, cette journée d’information sur le système intégré de l’AMO entre les hommes de médias et les techniciens de la CANAM visait à les expliquer les raisons de la mise en œuvre de ce nouveau système d’information intégré comprenant des serveurs, des équipements d’enrôlement biométriques et de production de cartes biométriques couplées avec le NINA afin de faire de ces journalistes des relais auprès des populations en vue de les expliquer les avantages liés à cette innovation importante pour la pérennité de l’assurance maladie obligatoire.
Aux dires des trois conférenciers Dr Dièminantou Sanagaré, Sériba Traoré et Dr Hamadi Diawara, ce système d’information intégré permet de lutter contre la fraude à savoir le non payement régulier de la cotisation, l’usurpation d’identité et la falsification des ordonnances. Autre avantage de ce nouveau système permet une gestion facile et rapide de l’éditique, du bureautique et du reporting. Pour ceux qui ne le savent pas l’éditique permet de traiter les documents liés à l’activité des organismes de santé (factures de cotisation, prises en charge, relevés de prestations, campagnes de justifications certificat scolarité…).
Elle permet de traiter les éditions de masse liées au métier. Quant à la bureautique, elle permet de traiter des courriers instantanés afin de les transmettre aux différents interlocuteurs (personnes, partenaires de santé).
Enfin le reporting permet d’extraire des informations d’ACTIV PREMIUM à des fins de gestion ou statistiques (pilotage d’activité). En les croire tous, toutes les dispositions ont été prises pour la fiabilité de ce système en témoigne la tenue de deux ateliers pour mieux cerner tous les contours liés à ce système. Avec ce nouveau système d’information tous les assurés de l’AMO auront en leur possession une carte contenant une puce, un numéro d’identification et une photo. Ce qui nécessitera sans doute la présence physique des assurés contrairement à l’ancien système. Au cours de cette journée d’information des assurances ont été données pour la décentralisation de l’émission des cartes à travers tout le pays.
Si le début a été difficile force est de reconnaitre que l’AMO enregistre de plus en plus de fortes adhésions en témoigne ces chiffres enregistrés à la date d’aujourd’hui. Ainsi le nombre de fonctionnaires cotisants est de 36 207, les militaires : 30 402, les fonctionnaires des collectivités territoriales : 25 686, les pensionnaires de la CMSS : 49 551 soit un total de 141 846 personnes. Au niveau de l’INPS, il est de 111 630.
Quant aux ayants droit le nombre est de 924 189. Au niveau des CESCOM, le nombre est de 1621 conventionnés, au niveau des pharmacies, il est de 471 dont 227 à Bamako et enfin au niveau des d’hôpitaux, il est de 70. Rappelons que l’AMO aide les structures sanitaires à leur autofinancement. C’est dire donc qu’elle participe au développement social du pays. Il ressort qu’au jour d’aujourd’hui l’AMO a remboursé à la CMSS, 14. 183. 652. 332 FCFA et 6. 983. 136. 171 F CFA à l’INPS.
SB
