Le Mali à l’instar des autres pays de notre continent, a célébrée le 16 juin, la Journée de l’enfant africain. Placés sous le haut patronage du président intérimaire Dioncouda Traoré, la cérémonie s’est déroulée en présence des membres du gouvernement et de la Représentante-résidente de l’UNICEF au Mali.
La présidente du parlement des enfants, Kadiatou Sy, a, dans son allocution, remercié le président Dioncouda Traoré pour la diligence et la rigueur avec lesquelles il a géré la crise. Avant de lui rappeler qu’à l’entame du retour de la paix dans notre pays, les enfants demeurent toujours les premières victimes de la crise.
Le ministre de la Famille, de la promotion de la Femme et de l’Enfant, Mme Alwata Ichata Sahi, a, pour sa part, déclaré que le Mali, en communion avec les autres pays d’Afrique, célébrait ce jour du 16 juin 2013, le 37éme anniversaire du massacre des enfants de Soweto, sous le thème africain: «éliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes : une responsabilité collective». Ce thème, selon elle, s’inscrit dans la dynamique des actions jusqu’ici entreprises par notre pays en matière de protection de l’enfant.
Elle a fait remarquer que, du fait de la crise sécuritaire, de nouvelles formes de vulnérabilités des enfants sont apparues au Mali. Elle a cité, entre autres, des phénomènes d’enfants associés aux groupes armés, des enfants séparés et ou non accompagnés, des filles victimes du mariage précoce ou forcé, des filles violées et flagellées, les enfants victimes des restes d’explosifs de guerre et traumatisés par l’assassinat de leurs parents en leur présence. En réponse à cette extrême situation de vulnérabilité, le Gouvernement entend, dans un élan de solidarité nationale, jeter les bases de la promotion intégrale des enfants du Mali.
«Ma pensée va naturellement à toutes celles et à tous ceux qui sont tombés sur le champ de l’honneur pour préserver l’intégrité de notre territoire national et favoriser le bien-être des populations en général, des enfants et des femmes en particulier», a-t-elle conclu.
Pierre Fo’o Medjo