Mes chers compatriotes
À l’instar de la communauté africaine, le Mali célèbre, ce jeudi 18 novembre 2021, la 31ème édition de la Journée Africaine de la Statistique (JAS).
L’initiative est née de la volonté de la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) et la Conférence africaine conjointe des planificateurs, des statisticiens et des démographes qui ont ainsi institué, depuis 1990, cette journée pour sensibiliser le grand public au rôle important de la statistique dans tous les aspects de la vie économique et sociale sur le continent.
Cette journée représente pour le Système Statistique National du Mali une opportunité pour rappeler à l’opinion publique nationale et internationale les efforts qui sont les siens en matière de production, d’analyse et de diffusion de données statistiques fiables.
Elle est également une occasion de partager toutes les attentes par rapport à l’atteinte des objectifs de la 3ème génération du Schéma Directeur de la Statistique (SDS 2020-2024). Ledit Schéma Directeur dont la mise en œuvre a commencé en 2020 sert de boussole dans la réalisation des activités statistiques du pays.
En ma qualité de Ministre en charge de la statistique, j’exprime toute ma fierté quant à la qualité de la production statistique au Mali. Cette performance est le fruit de l’engagement du Gouvernement du Mali en faveur de ce secteur, engagement qui se traduit, entre autres, par la création et l’opérationnalisation du Centre de Formation et de Perfectionnement en Statistique, la création et l’abondement depuis 2018 du Fonds National pour le Développement de la Statistique.
Mes chers compatriotes,
L’édition 2021 de la Journée Africaine de la Statistique a pour thème : « Moderniser les systèmes statistiques nationaux pour soutenir le développement socioculturel en Afrique ». Ce thème est en corrélation avec celui de l’Union Africaine intitulé : « Arts, culture et patrimoine : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons ». Il a été choisi en vue de sensibiliser les décideurs, les partenaires techniques et financiers, les producteurs et utilisateurs de données, les chercheurs et le grand public à l’importance des données statistiques pour l’économie culturelle et créative.
En effet, la production des statistiques de qualité permet au secteur d’évaluer sa contribution à la croissance économique et, surtout, de mieux planifier son développement. C’est pourquoi, je lance un appel à l’ensemble de la communauté des producteurs de statistiques au Mali de s’investir davantage dans le développement et la production des données statistiques sur le secteur de la culture et des activités créatives.
Le Gouvernement de la République apprécie leurs efforts quotidiens visant à mettre à la disposition des différents utilisateurs, les indicateurs les plus pertinents indispensables à la conduite des politiques publiques.
Mes chers compatriotes,
C’est le lieu de rappeler que le Mali est actuellement engagé dans la réalisation de deux opérations statistiques majeures, à savoir le Cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5) et le Recensement Général des Unités Economiques (RGUE), premier du genre. Les données de ces recensements feront ressortir certains paramètres statistiques sur la culture et sa contribution dans l’économie nationale.
Je saisis l’occasion pour appeler l’ensemble des Maliennes et des Maliens à réserver un accueil chaleureux aux agents recenseurs qui s’adresseront à eux dans le cadre de ces deux importantes opérations.
Aux citoyens, aux ménages et aux opérateurs économiques qui acceptent de consacrer quelques moments de leur temps précieux pour se mettre à la disposition de la Statistique, je les exprime tous mes encouragements et ma reconnaissance.
J’adresse mes vifs remerciements à nos Partenaires Techniques et Financiers pour les appuis multiformes en faveur du financement de la production de statistiques, en l’occurrence, dans le secteur de la culture.
Vive la Statistique au service du développement du Mali et de l’Afrique.
Je vous remercie !
Bamako, le 18 novembre 2021.
Source: LE PAYS