Le vainqueur du match est assuré d’accrocher une médaille au cou et ce, quelle que soit la suite des événements. L’autre demi-finale mettra aux prises le Maroc et la RD Congo
Côte d’Ivoire-Mali, Maroc-RD Congo, voilà les affiches des demi-finales du tournoi de football de la 8è édition des Jeux de la Francophonie. Les deux matches se disputent aujourd’hui, au stade Félix Houphouët-Boigny. La première demi-finale mettra aux prises le pays hôte, la Côte d’Ivoire au Mali, dans la matinée. Quant à la deuxième demi-finale entre le Maroc et la RD Congo elle est prévue dans l’après midi. Tous les regards seront tournés vers la première affiche et l’ambiance promet d’être chaude au stade Houphouët Boigny. D’un côté les Eléphanteaux jouent à domicile et pourront compter sur le soutien des Ivoiriens et de l’autre, les Aiglonnets qui auront derrière eux la très forte communauté malienne d’Abidjan. Depuis le début des jeux, celle-ci ne ménage ni son temps, ni ses efforts pour donner de la voix à la sélection nationale cadette.
Lors des trois matches de poule, les Maliens de Côte d’Ivoire ont ravi la vedette à toutes les délégations et ne fait guère de doute que nos compatriotes répondront, encore, présents aujourd’hui pour ce choc avec les locaux. La bataille promet d’être chaude dans les gradins. Sur la pelouse aussi, on devrait assister à une belle empoignade entre les deux sélections. En tout cas, les confrontations avec notre voisin du sud ne sont jamais faciles et cette demi-finale ne devrait pas faire exception à la règle.
L’enjeu principal de la rencontre est, bien sûr, la qualification pour la finale, synonyme de médaille. En effet, l’équipe qui sortira vainqueur du match est assurée d’accrocher une médaille au coup et ce, quelle que soit la suite des événements. Les protégés de Jonas Komlan disposent de quelques atouts qui peuvent leur permettre de faire la différence dans ce face à face avec la sélection locale. Primo, l’effectif de la sélection malienne a un vécu international pour avoir participé au Championnat d’Afrique de la catégorie et secundo l’équipe est invaincue depuis le début des jeux. Mieux, le Mali n’a pris aucun but lors de la phase de poules.
En fiat, s’il y a quelque chose à craindre pour les champions d’Afrique, c’est leur inefficacité devant les buts. En trois rencontres, les Aiglonnets n’ont marqué que trois buts, soit une moyenne d’un but par rencontre. Disons-le sans ambages, c’est peu pour une sélection qui rêve de remporter la médaille d’or. Le capitaine Mohamed Camara et ses coéquipiers doivent donc changer de fusil d’épaule sur le plan offensif et faire preuve de réalisme devant les buts adverses. Jusque-là, c’est le gardien Youssouf Koïta qui réalise un tournoi sans faute. Non seulement le sociétaire de l’ASB a préservé sa cage inviolée pendant toute la phase de poules, mais il a également sauvé l’équipe, en effectuant plusieurs parades. Pour cette demi-finale, le sélectionneur Jonas Komlan va devoir se passer des services de ses deux défenseurs centraux : Nadjib Vassiriki Cissé, blessé au genou contre le Niger (3-0 pour les Aiglonnets) et Abdoulaye Diaby qui souffre au niveau de la cheville.
En trois rencontres, la Côte d’Ivoire a marqué 5 buts et en a encaissé 3. Malgré ce bilan, la sélection ivoirienne a terminé en tête du groupe A, avec 6 points. Dans l’après midi, le Maroc affrontera la RD Congo dans l’autre demi-finale. Lors de la 3è journée de la phase de groupe, les Marocains ont écrasé les Mauriciens 8-0, terminant, ainsi devant les Sénégalais dans la poule C.
Comme le Mali, le Maroc aussi n’a encaissé aucun but lors de ses rencontres de poule. Les Marocains ont terminé avec le même nombre de points (7) que les Sénégalais mais les Lionceaux de l’Atlas sont passés à la faveur de leur différence de buts (+11 pour le Maroc, contre +7 pour le Sénégal). La RD Congo, elle a battu la France 2-1 pour se hisser en demi-finale. Les Congolais ont totalisé le même nombre de points (6) que les Québécois, vainqueurs 2-1 d’Haïti, mais avec une différence de buts favorable (+1, contre -1 pour les Québécois).
Envoyé spécial
Ladji. M. DIABY
Aujourd’hui stade Félix Houphouët-Boigny
10h : Côte d’Ivoire-Mali
15h : Maroc-RD Congo
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Ligue des champions d’Europe : NICE DEVRA MARQUER A AMSTERDAM
Pour son premier match officiel de la saison, l’OGC Nice n’a pu offrir la victoire à ses spectateurs lors du match aller du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions (1-1). L’Ajax repart de la Côte d’Azur avec un léger avantage pour le match retour prévu la semaine prochaine. Une chose est certaine : Nice devra marquer aux Pays-Bas dans une semaine pour se donner le droit de rêver. 57 ans après.
Si les Aiglons veulent manger à la table du gratin européen, ils devront rééditer leur très bonne première mi-temps à Amsterdam. Ou plutôt leur excellente demi-heure (entre la 15e et 45e minute). D’abord timorés, les Niçois se sont progressivement lâchés pour se créer les meilleures situations. Le Tunisien Srarfi a allumé la première mèche en donnant le tournis à son vis-à-vis (26e) avant le feu d’artifice Balotelli/Seri.
L’attaquant italien a conclu un service de l’excellent Seri pour pousser la balle au fond des filets (32e). Les 30.000 spectateurs de l’Allianz Riviera exultent. Ils sont à deux doigts de s’enthousiasmer encore plus quand Eysseric, légèrement trop court, ne peut reprendre le centre de Souquet (40e). Tout va bien pour Nice. Trop bien.
Dès le retour des vestiaires, sur un centre a priori anodin de Kluivert, Cardinale se trompe dans sa sortie aux poings. Van de Beek ne se fait pas prier pour conclure dans le but vide, malgré une tentative de sauvetage désespérée de Dante (49e). La suite du match ? Tout l’inverse de la première mi-temps.
L’Ajax contrôle le ballon, trouve les espaces et Nice se contente de défendre. Comme si l’erreur de leur gardien avait fragilisé l’édifice niçois. Sollicité à nouveau, Cardinale rassure ses troupes sur des frappes lointaines de Lasse Schöne (54e) et Hakim Ziyech (77e). Il est aussi sauvé par sa barre sur un coup de tête de Sanchez (73e). Contre le cours du jeu, Nice aurait même pu réaliser le coup parfait en fin de match. Mais Pléa verra sa frappe croisée flirter avec le montant gauche d’Onana (90+2e). Dommage pour Nice qui s’en contentera.
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JO 2024 : ça se précise pour PARIS
Les signes étaient scrutés. Ils sont rapidement venus. Il ne s’agit que de mots mais ils sont suffisamment forts pour éclairer quant à l’issue de la négociation en cours entre le Comité International Olympique, Los Angeles et Paris. Le 11 juillet dernier, le CIO avait, à Lausanne, confié aux villes le soin de trouver un accord pour la cité hôte des JO 2024 et 2028. «Ce que (les instances olympiques) proposent d’un point de vue financier est tellement intéressant que nous serions stupides de ne pas choisir 2028.
Nous avons gagné, mais il est très probable que 2024 ne se produise pas pour nous, même si le mouvement olympique serait bien inspiré de nous choisir pour 2024, car Los Angeles a toujours réussi à relancer la marque JO. A chaque fois qu’on organise les JO, il y a toujours des tas de villes qui sont candidates après», a déclaré Eric Garcetti, le maire de Los Angeles, dans un entretien au site internet américain BuzzFeed. Ouvrant la porte et ménageant un peu le suspense.
La fenêtre de quatre années supplémentaires pourrait, selon le Los Angeles Times, permettre à la cité californienne d’étendre sa ligne de métro et de profiter de leviers de concessions supplémentaires (liés notamment au marketing et aux droits de diffusion négociés avec le CIO). Et si certaines voix, outre-Atlantique, laissent entendre qu’il pourrait y avoir un risque économique et populaire (selon un sondage récent du CIO, 78% des résidents sont favorables à un retour des JO dans la cité des anges) pouvant nuire à la candidature, les onze années séparant l’accord de l’événement représentant un fort aléa, Alex Comisar, porte-parole de la mairie de Los Angeles, assure dans le LA Times : «Le maire Garcetti ne croit pas que l’attente de quatre années de plus augmenterait notre profil de risque. Que nous soyons hôtes en 2024 ou 2028, notre plan à faible risque reste le même : utiliser l’infrastructure existante (le Coliseum, le Staples Center et le Pauley Pavilion, notamment) et contrôler les coûts.»
Source: essor