Pour le ministre Lassine Dembélé, les arriérés de dettes (plus de 17 milliards de francs CFA), n’incombent pas à l’Etat, mais au système en place qui a atteint ses limites. D’où l’urgence d’adopter d’autres paradigmes. Il a promis de demander l’accompagnement du gouvernement pour que, a-t-il assuré, «nous puissions avoir des ressources nécessaires afin d’organiser une concertation qui va prendre en compte les opinions de l’ensemble des acteurs et les fournisseurs d’engrais et tous ceux qui travaillent dans le domaine, surtout les financiers».
Le président de l’Assemblée permanente de la chambre d’agriculture du Mali (APECAM) M. Sanoussi Bouya Sylla, a salué cette initiative. Il a rappelé que les fournisseurs ont décidé à commencer de livrer les intrants dès le lendemain (11 juillet 2023) sur caution. Il a reconnu que le ministre vient d’ôter une grosse épine de leurs pieds. Selon lui, tout s’est passé dans un climat apaisé, un discours franc et courtois. La profession agricole est entièrement satisfaite de cette rencontre et surtout les prochaines subventions que le ministre a déjà exposées.
Source : Le Matin