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Into et désintox: pour le Mali et mon confort…

Entre le Bélier épuisé par une diète interminable et le pimpant et cliquant ministre des Affaires étrangères, la métamorphose est totale. Le paranoïaque revanchard, pourfendeur devant l’Éternel du régime, s’est mué en Balla Fasséké dont les qualités louangeuses sont unanimement reconnues et saluées. Il n’aura pas fallu beaucoup de temps pour sa reconversion. Aussi, dans le marécage politique malien, le Tiébiléisme devrait certainement faire cas d’école d’opportunisme politique et alimentaire. Face à l’INTOX de destruction massive, nous vous proposons la DÉSINTOX de construction massive.

Lisez les croustillantes PÉPITES de la semaine.

L’auto-sabordage

INTOX

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des cinq pays membres du G5 Sahel et leurs homologues des 28 pays membres de l’Union européenne, le mardi 14 mai 2019, à Bruxelles, pour mobiliser davantage la communauté internationale au chevet du Sahel en proie au terrorisme et au sous-développement, le Bélier en chef de ministre des Affaires étrangères du Maliba interpellait : « ce dont nous avons besoin, c’est d’une accélération des procédures, d’une mobilisation internationale concrète, d’une coalition internationale contre la menace terroriste, de plus d’efforts, sinon les nôtres seront réduits à néant ».

DÉSINTOX

Changement spectaculaire de discours et de logiciel du Bélier en chef qui, dans une démagogie débordante, jurait la main sur le cœur que la solution à nos malheurs se trouvait à Bamako. Ce qui ressort effectivement de la tribune ‘’PARENA : appel à Soumeylou et à la Majorité’’, signée du Bélier en chef, on peut lire : ‘’la solution à la crise malienne qui s’aggrave chaque jour n’est ni à Bruxelles, ni à Washington, ni à Paris, ni à New York. Elle est à Bamako. Elle réside dans des concertations nationales’’.

Selon l’imagination fertile du Bélier en chef, ce dont nous avons besoin, c’est surtout de sortir du déni des réalités. Il l’exprime dans la Déclaration : ‘’le PARENA invite le Président et le Gouvernement à prendre la pleine mesure des risques de déliquescence de l’État’’, du 8 mars 2017 : ‘’il faut sortir du déni des réalités’’.

Très en verve, à l’époque, dans un communiqué du PARENA du 7 novembre 2016, on peut également lire : ‘’pour le PARENA, la tenue d’états généraux des forces de défense et de sécurité est nécessaire et même indispensable pour mettre les FAMAS en état’’.

Tout change, tout évolue, et les discours avec… Bref, pour bichonner l’image du Mali galvaudée par un Président à la gouvernance erratique, de surcroît atteint d’autisme irréversible, et bien sûr soulager ses crampes d’estomac au passage, aucun sacrifice, pardon aucun reniement ne serait de trop. On ravale les convictions et rejette les idées lumineuses.

La pirouette

INTOX

« (…)Les malheurs d’un pays comme le Mali proviennent de la Libye ».

DÉSINTOX

Étrange affirmation paradoxale qui prend le contre-pied parfait des propos tenus hier. Hier, en effet, les malheurs du Mali étaient liés à l’échec de Ladji Bourama et des gouvernements successifs. Dans le communiqué du 6 janvier 2017 du PARENA sur la situation sécuritaire, on peut lire à cet effet : ‘’le nombre élevé de morts, civils et militaires, au cours de 2017, devrait être une source de préoccupation majeure pour les autorités et la nation tout entière. Il est indicatif de l’aggravation de la situation sécuritaire et de l’incapacité du président de la République et du Gouvernement à faire face à l’insécurité et à l’instabilité. Ces chiffres (716 morts, 546 blessés en 2017) illustrent l’échec du président et de ses gouvernements successifs à sécuriser le Mali et les Maliens’’.

Hier, les malheurs du Mali découlaient de la mauvaise utilisation des ressources financières destinées aux forces. Le communiqué du 23 janvier 2018 publié dans la mouvance de la célébration de l’anniversaire de l’Armée malienne, étaye cette grave accusation : ‘’le PARENA s’interroge sur l’utilisation à bon escient des ressources financières destinées à nos forces armées notamment sur l’utilisation des 1230 milliards de francs CFA alloués au titre de la Loi d’orientation et de programmation militaire. (…) Sans bonne gouvernance, sans gestion rigoureuse des ressources destinées aux FAMAS, il n’y a pas de montée en puissance durable’’. Le ‘’Mémoire du PARENA sur le carnage du Radisson et la détérioration de la situation sécuritaire’’ du 1er décembre 2015, enfonce le clou de la dénonciation : ‘’(…) quand un gouvernement baigne dans la mauvaise gouvernance, dans les scandales de détournements de fonds publics, comme c’est le cas au Mali, il aura du mal à doter les forces de moyens adéquats et à assurer la sécurité des citoyens’’.

Comme par enchantement, le centre de gravité des malheurs du Mali s’est déplacé de Bamako, d’un régime atteint d’autisme, en Libye. Qui dit que la langue avait un os pour ne pas se plier à dire ce qu’il faut le moment qu’il faut ? C’est aussi cela la haute diplomatie dont le Bélier en chef détient l’intégralité des recettes.

Source: info-matin

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