Depuis le rectificatif de la trajectoire de la transition, certains prix des produits de première nécessité ont pris de l’ascenseur. Les chefs de famille crient à la hausse des prix. Le gouvernement de la transition à travers le ministre de l’Industrie et du Commerce a échoué. C’est le fiasco.
Le peuple s’insurge contre la vie chère. Tout est quasiment cher maintenant au Mali. Aucune solution trouvée par les autorités de la transition. Nonobstant un conseil de ministre extraordinaire sur la vie chère, ce fléau gangrène toujours au Mali. « Ça ne va pas du tout » est devenu la nouvelle rengaine des Maliens. Les autorités ont fait un fiasco sur le plan de la vie chère.
Les prix sont instables à Bamako. Les dirigeants de la transition n’ont pas le monopole du marché. Selon un commerçant à Badialan III non loin du Groupement Mobile de Sécurité (GMS), les autorités racontent des « charabias » au peuple du Mali. Trop de mensonges sur les prix des produits de première nécessité. Dans certains endroits à Faladiè, un kilo (1) du sucre est cédé à 600F CFA mais aussi ailleurs à 800F CFA. La cherté bat son plein. ‘’ Les autorités ne disent pas la vérité au peuple. Nous les commerçants trouvons le sucre, l’huile et la farine très chèrs par rapport aux dires de nos autorités donc nous sommes obligés de les vendre plus pour subvenir aux différents besoins de la famille (prix de popote, locations du magasin et autres)’’, a-t-il dit étant frustrant contre l’actuel gouvernement de la transition. Certains produits de première nécessité sont impayables. Les salaires n’ont pas connu d’augmentation.
Pour Alassane Diakité chef de famille à Lafiabougou, cela fait très longtemps qu’il ne met pas de viande dans sa sauce à cause de son prix. ‘’ Mille francs (1000F) de viande ne sont rien. Deux (2) personnes peuvent s’en occuper facilement’’, a-t-il signalé et ajoute la stabilité d’un pays commence par la baisse des prix des produits de première nécessité. M. Diakité lance un appel aux autorités afin qu’elles trouvent une solution rapidement à cette cherté de la vie.
Selon Moussa Touré, maintenant vivre au Mali est devenu un véritable casse-tête. ‘’ Nous n’arrivons pas à trouver de sous alors que tous les prix ont pris de l’échelle’’, a confirmé M. Touré.
La dernière décision du gouvernement est d’aller vers la mise en place d’un cadre de concertation entre le gouvernement et le secteur privé. Cela mettra-t-il fin au problème ? Le temps nous en dira.
Wait and see
Diakaridia Sanogo
Source: L’Informateur