Le marché rose de Bamako est parti en fumée, comme celui de Woro Sugu, en un laps de temps. Occasion pour l’élu de Kolondiéba de s’en prendre aux autorités, le vendredi dernier, lors de sa visite sur les lieux du sinistre.
Oumar Mariko comme à ses habitudes n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour s’en prendre aux autorités maliennes qu’il accuse d’être à la base de tous ces incendies de marchés, en ce moment à Bamako.
Pour le moment, les réelles causes de ces incendies qui surviennent dans les marchés de Bamako demeurent inconnues. Les autorités ont annoncé la mise sur pied d’une commission d’enquête devant déterminer les causes de ces sinistres qui ont totalement ravagé les trois marchés de Bamako.
Une perte financière colossale
Les incendies des marchés survenus ces jours-ci n’ont fait aucune victime mais ont occasionné des pertes financières colossales. Dans la foulée, certaines personnalités parlent de court-circuit comme étant la cause principale de ces incendies tandis que d’autres dénoncent des actes criminels et pointent du doigt les autorités, c’est le cas d’Oumar Mariko.
Une affaire politique
L’affaire prend une vraie tournure politique après l’incendie du marché rose. Car pour l’élu de Konlondiéba, les autorités du pays sont à la base de tous ces incendies. Pour la simple raison que depuis l’annonce du déguerpissement des voies publiques, l’arrestation du capitaine général Sanogo, les Maliens commencent à être lassés de l’attitude des nouvelles autorités du pays. Et comme si cela ne suffisait pas, c’est un jeu trouble que ces derniers sèment dans la tête des Maliens avec les incendies des marchés, dont la cause principale est à rechercher ailleurs que dans celle servie en ce moment à la population, à savoir les courts-circuits. « Mais s’il y a une motivation politique, c’est très mauvais pour le pays, très mauvais pour les personnes qui seraient derrière ce genre de choses. Nous sommes en politique et nous voulons que la politique soit un débat d’idées et non un débat où on met les feux. C’est mauvais. Et nous ne voulons pas être associés à ces genres de choses », a-t-il souligné.
Paul N’GUESSAN
SOURCE: Le Prétoire