L’État est un acteur économique important dont le budget a une influence à la fois économique et sociale. Ses recettes se différencient de celles des autres organismes publics comme les collectivités locales ou la sécurité sociale. Les recettes de l’État proviennent de deux sources : les recettes fiscales c’est-à-dire les impôts, et les recettes non fiscales qui sont principalement les revenus du patrimoine de l’État, les revenus de l’activité industrielle et commerciale de l’État, les rémunérations des services rendus et les emprunts contractés par l’État.
De plus en plus, au Mali, les impôts prennent le pas sur la fiscalité de porte, ce qui est un signe de dynamisme de l’économie nationale. En effet, sur une prévision annuelle de 987,122 milliards de F CFA de recettes fiscales pour 2021, la Direction générale des impôts (DGI) a mobilisé 987, 315 milliards de F CFA, soit un taux d’un peu plus de 100 %. Dans cette performance réalisée malgré un contexte économique difficile, la Direction des Grandes entreprises (DGE) a réalisé, à elle seule, plus de 845 milliards de F CFA pour le trésor public, dépassant son objectif spécifique à hauteur de 101 %, qui était de 838, 659 milliards de F CFA. Déjà, pour le même exercice 2021, la Direction des Impôts du district (DID) a réalisé un peu plus de 107 milliards de F CFA, sur un objectif de 114 milliards de F CFA, soit 93 % de réalisation. Enfin, la Direction des Moyennes entreprises (DME) a mobilisé 1, 030 milliard de F CFA, soit 100 % de son objectif annuel.
Quant aux Centres des impôts des régions, le niveau global de réalisation est 33, 526 milliards de F CFA sur un objectif de 32, 575, soit un taux de 103 %.
A Kalambry
Source: Mali Tribune