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Impasse sur les ouvertures de crédit du 2e semestre

En dépit d’une modification de la loi de finances à la hausse, rien n’indique une exécution de l’exercice budgétaire en conformité avec les prévisions. En atteste une ouverture des crédits en souffrance et qui accuse un retard criant par rapport aux années précédentes. En tout cas, à la mi-août encore, aucune inversion de la tendance ne dessine, au grand dam des fournisseurs traditionnels de produits et prestataires de services qui attendent en vain de se ruer sur les appels s’offres.

On se rappelle qu’un scénario similaire s’était produit, l’année dernière, au détriment de nombreuses structures étatiques. Celles de l’intérieur du pays en ont fait singulièrement les frais parce que le fonctionnement, pour la plupart, s’est arrêté au seul premier semestre, faute d’allocations budgétaires. Leurs fournisseurs et prestataires en ont vécu une disette inédite avec l’obligation de s’acquitter de leurs contributions fiscales habituelles sans générer des ressources correspondantes. Un scénario similaire est en passe de se reproduire, à en juger par certains indices et signaux annonciateurs de la pénurie budgétaire. En effet, les écritures et prévisions budgétaire, en dépit du collectif budgétaire en gestation au CNT, s’éloigne considérablement de la réalité et pourraient être déjouées par la dépréciation croissante de la signature du Mali sur le marché international. À tel point que lors d’une récente tentative de levée de fonds sur le marché régional, les autorités actuelles ont échoué à collecter une trentaine de milliards de nos francs. La probabilité est en définitive forte que les crédits disponibles ne soient ouverts comme naguère que pour le seul compte des secteurs dits prioritaires : la Défense et la Sécurité.

La Rédaction

Le Témoin

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