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IMMIGRATION CLANDESTINE : la lecture comme remède

Dans le cadre de l’événement Conakry capitale mondiale du livre, toutes les occasions sont bonnes pour promouvoir la lecture dont le déficit est une problématique sociétale en Guinée. Ainsi, au cours d’une conférence-débat co-organisée par la maison d’édition, L’Harmattan Guinée et l’ONG, My voice for the poor, Odette Mezeme Caldwell, ambassadrice Unesco pour l’événement CCML, partant du principe que le phénomène de l’émigration irrégulière procéderait de l’illettrisme, a laissé entendre que la lecture en serait une solution. Organisée dans l’enceinte de la Bluezone de Kaloum, la conférence a connu la participation de quelques associations de jeunes de la place

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Pour la conférencière allemande d’origine africaine, l’illettrisme et la méconnaissance des dangers liés à l’émigration clandestine figurent en bonne place parmi les facteurs qui motivent le départ des jeunes africains à la recherche de l’eldorado. En conséquence, selon Odette Mezeme, cet état de fait peut se rectifier par la lecture dont elle dit qu’elle est « une arme puissante pour avoir une vie meilleure ».

Au sujet même du rapport de l’émigration clandestine à la lecture, elle a affirmé avec un brin d’emphase :

La source du mal c’est l’ignorance et l’analphabétisme qui font que nos jeunes s’engagent dans l’immigration clandestine. La lecture est la source du savoir qui peut fortement contribuer à lutter contre cette pratique qui ne cesse d’ôter la vie à plusieurs de nos jeunes. Chacun de nous doit s’investir pour acquérir le savoir à travers la lecture. Elle nous permet d’être compétents, elle nous apprend la vie dans sa diversité, et elle crée en nous une sagesse et un savoir universel. Il faut user de la lecture pour éclairer notre esprit, enrichir notre connaissance et éveiller nos consciences. Elle peut être une arme nous permettant de combattre toutes formes de maux. L’Afrique doit se réveiller, la jeunesse africaine doit en être consciente car, la lecture est le plus grand moyen pour y parvenir.

Ibrahima Kindi BARRY

 

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