Il ne se passe un jour au Mali sans qu’on entende des frasques de nos gouvernants. Et tout y passe : surfacturation, corruption, délinquance financière, mauvaise gouvernance… C’est devenu leur quotidien. Et cela dure depuis 32 mois. On veut mettre fin à ces dérapages. Il faut mettre fin au pillage et à la partition du pays. C’est une marche pour défendre le Mali, pour défendre notre peuple. C’est une marche contre : la mauvaise gouvernance du régime d’IBK, la mauvaise gestion du Nord, les surfacturations, l’association de la famille dans les affaires de l’état, pour la paix , pour la réconciliation nationale, la lutte contre le chômage et l’emploi des jeunes, pour le retour d’Amadou Toumani Touré. IBK est atteint d’une maladie plus grave que la parathyroïde. Cette maladie c’est l’autisme. Le pouvoir n’attend pas le soupir et le gémissement du peuple malien. Jusqu’à ce jour le régime d’IBK est un fiasco de gouvernance, un fiasco démocratique. Le peuple malien est humilié et ils sont incapables de défendre l’intégrité du territoire national. Ils sont, aussi, incapables de défendre l’unité nationale.
Modibo Sangaré, Président de l’UNPR
« C’est une marche citoyenne qui dénonce la mauvaise gouvernance »
C’est une marche citoyenne qui dénonce la mauvaise gouvernance, la corruption, la délinquance financière, la gestion familiale du pouvoir. C’est la raison de notre présence comme toujours.
Souleymane Koné, vice président du parti Fare An Ka Wili
« La marche d’aujourd’hui est une marche pour le Mali »
La marche d’aujourd’hui est une marche pour le Mali. C’est-a-dire que nous avons pris en charge l’ensemble des préoccupations du peuple malien d’aujourd’hui. D’abord la corruption, la présence de la famille dans les affaires de l’Etat, les scandales quotidiens, le retour du Président Amadou Toumani Touré. Parce qu’on ne peut pas faire de la réconciliation tant que ceux qui ont fait la démocratie dans ce pays se trouve à l’extérieur. Ce Président a consacré toute sa vie pour le Mali et chacun voit tous les jours au quotidien ses réalisations. Nous avons aussi fait cette marche pour l’emploi de la jeunesse, pour les problèmes quotidiens, les coupures d’électricité, d’eau. Nous avons fait cette marche avec l’ensemble de la société civile debout, celle qui n’est pas couchée, celle qui ne va pas à la soupe. Voila essentiellement l’objet de la rencontre d’aujourd’hui.
Sadou Diallo, président du PDES
«Je suis fidèle à l’opposition »
« Je suis sorti pour accompagner mes camarades, parce que je suis fidèle à mes camarades de l’opposition ; et je resterai fidèle à l’opposition. Au-delà de ce devoir de fidélité, j’ai un double agenda: d’abord le retour de l’ancien président ATT qui est en exil depuis son départ du pouvoir en 2012. Ensuite, je tiens à dénoncer l’insécurité qui est une préoccupation nationale. Sans sécurité, il n’y a pas de développement; sans sécurité, il n’y a pas de démocratie. Je suis le président national du PDES (Parti pour le développement économique et la solidarité). Donc j’engage le PDES dans la lutte ».
Me Demba Traoré, chargé de communication de l’URD
« Je suis d’un quartier où des familles peuvent faire trois jours sans eau »
«Il y a des problèmes d’électricité et d’eau… Je suis d’un quartier où des familles peuvent faire trois jours sans eau. La corruption a atteint un niveau très élevé alors qu’ils avaient décrété 2014 comme année de lutte contre la corruption. On est allé jusqu’à la suspension du Mali par le FMI (Fonds monétaire international). L’ingérence de la famille présidentielle dans les affaires publiques et bien d’autres problèmes existent. Pour la première fois de l’histoire du pays, les vendeurs de charbon et de bois sont allés en grève. Ça veut dire que tout le monde est mécontent. Pour toutes ces raisons, nous avons voulu alerter le gouvernement en organisant cette marche ».
Source : Le Républicain