« Un mouvement de grève doit tenir compte de l’opportunité temporelle. Un pouvoir de transition ce n’est pas pour régler des problèmes de fond mais pour faire que l’État tienne jusqu’à la mise en place d’un régime normal. Si l’on ne prend garde, par notre insouciance, notre égoïsme, nos intérêts personnels professionnels, le pays déjà mal en point, tombera définitivement cette fois. On peut attendre par amour patriotique, l’après transition pour nos demandes de revalorisation salariale. Ce n’est quand même pas la mer à boire quelque soit la légitimité de nos revendications syndicales. Il faut être insouciant pour penser que le bateau ne tanguera que pour le tenant du gouvernail. D’ailleurs à la place des gouvernants actuels je ne ferai rien jusqu’à ce que le pays tombe et on verra si on sera les seuls à en souffrir. Si ça tombe, ça le sera pour tout le monde.
En plus le type qui parle ces derniers temps d’égalité salariale, de justice sociale à raison des catégories, des diplômes etc, il oublie qu’il est moins diplômé, moins formé, moins gradé même dans sa catégorie, et à diplôme équivalent que certains agents qu’en dépit, il est fonctionnaire milliardaire du fait de ses fonctions et des multiples postes (PCA et autres) qu’il occupe dans au moins 2 à 3 services autres que son service-mère. Toi seul tu travailles dans plusieurs services et où tu perçois quelque chose et tu oses nous parler d’égalité entre agents publics ? Tu te fous de nous ?
Par décence, s’ils en ont encore, certains doivent se garder de prendre publiquement la parole. L’OCLEI vous mettra le grappin dessus et la justice fera le reste quoique vous fassiez. Qui vous a dit d’amasser autant de fortune alors que vous êtes agents publics d’un pays où certains n’ont pas les 3 repas quotidiens. Ne vous limitez pas à instrumentaliser des grèves, il faut même dynamiter vos bureaux que ça ne suffira pas
Do kera ten ! »
Source: Koulouba.Com