A la fin de l’année dernière, les plus hautes autorités, certainement pour des raisons humanitaires et sans doute de solidarité à l’endroit de la France et de la famille du seul otage français qui était encore détenu dans notre vaste désert, décidaient d’échanger quelques prisonniers contre la vie sauve à Lazarevicth. Mais quelques mois plus tard, comme pour réaliser la prophétie du chef de l’Etat, leur chef de file tombe dans les filets de la lutte antiterroriste et meurt.
Comme une aubaine de volonté de destructions politiques, des maliens toujours à l’affût des actes et paroles du président de la république. Non pas pour l’amour du Mali, mais juste pour des questions de calendrier politique, ils enfourchent leurs chevaux, et bonjour la ritournelle de la mauvaise gouvernance. Pour toute réponse aux mauvaises langues qui croyaient tenir par là. C’est-à-dire, la libération par échange de Wadoussène. Une aubaine politique d’une rare précision pour ses détracteurs, pour une fois de plus lu idéstabiliser, l’amoindrir dans le cœur de ses compatriotes. Pourtant le Président IBK avait annoncé que les terroristes libérés allaient être inlassablement traqués mais sans être entendu. Mais, il y – t-il pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ?
IBK, en son temps, avait expliqué que la prison de Bamako- Couraétait mieux pour Wadoussène que n’importe quelle liberté. Notre Président savait que ce raccourci ne profiterait guerre au sinistre
individu et sa clique. Le Président IBK savait aussi que Wadoussène serait très vite repris en chasse et que rien, absolument rien, ne pourrait le protéger contre le châtiment exemplaire qui
l’attendait. Ce, quel que soit le temps que durera sa cavale dans les dunes de sables et dans les collines de Tegharghar. IBK, étant dans les secrets de Dieu, savait bien que Wadoussène n’emporterait jamais son crime victorieux au paradis. Et voilà, pourtant la prophétie s’est réalisée et l’attente n’aura duré que pratiquement 210 jours.
Une leçon d’humilité que le ciel dans sa grâce inflige à ceux qui, dans tous les coins de rues, pensent pouvoir atteindre le président dans son honneur et sa dignité. La page de l’épisode Wadoussène (que
l’on considérait comme intouchable et intraitable), celle d’Yad Ag Aly va passer par les mêmes scénarii. Même si aujourd’hui encore, des oiseaux de mauvais augure prient pour que la mort de Wadoussène, comme ils aiment à le dire, ne soit pas une vérité mais juste un coup
de pub.
Le Mali, difficile temps
Jamais, un chef d’état, n’avait gouverné un Mali aussi difficile. Qui est aussi profondément englué dans toutes sortes de problèmes avant son règne. C’est son destin, IBK s’assume avec l’humilité, la sagesse et la fierté mandingues qu’on lui connaît. Tout est prioritaire. Des fronts de guerre, à la gestion des finances publiques, jamais le Mali, à en croire des spécialistes du Trésor Public et mêmes de certaines DFM, n’a été aussi bien géré. Témoin, les difficultés au quotidien, tout simplement parce que l’argent public ne se dilapide plus. Même si ceux qui sortaient l‘argent public pour les gaspiller des deux mains continuent de distiller les funestes informations se rapportant
à la rareté de l’argent. Alors que ça n’a jamais été facile pour la grande majorité de la population malienne.
En réalité, ce ne sont que ceux qui gagnaient des deux mains seulement hier, qui, face à la nouvelle méthode de gestion (rigoureuse) des fonds publics, crient à la famine. Pour s’en convaincre, il suffit
simplement de causer avec certains fournisseurs de la place et vous serez fortement édifier. Mais que personne ne se trompe, notre Maliest en train de prendre ainsi son envol pour des lendemains meilleurs
Sory de Motti
Source : La Nouvelle Patrie