Rasta en ‘’liberté’’. La nouvelle, comme une trainée de poudre a pris les rues de la capitale malienne, l’intérieur du pays et l’étranger.
Cela quelques minutes après la décision du juge d’instruction qui a entendu Rasta et décidé de le libérer sous contrôle judiciaire au lieu de le placer sous mandat de dépôt pour la suite de l’enquête. Pourquoi une telle décision ? Est-ce due à la manifestation (les autorités ont pris peur) du mercredi qui a dressé des dégâts inestimables ou l’implication à hauteur de souhait des avocats de l’accusé ? La première interrogation est partagée par des fans de Rasta et autres observateurs, mais autre hypothèse plus solide donne à réfléchir. Il s’agit bien de la rencontre entre le Président de la République et une délégation du haut conseil islamique avec à sa tête Mahmoud Dicko. Si l’entretien entre les deux parties a porté sur la situation du pays et trouver les moyens pour ramener la quiétude, l’affaire Rasta n’y pouvait nullement être occultée. IBK et Dicko ont longuement et largement échangé sur le sujet. Et les deux ont convenu pour sa libération qui entre parfaitement dans le cadre de l’ordre du jour. Des proches du chef de l’Etat et aussi du Haut Conseil Islamique nous ont confirmés cela.
Juste pour mettre fin à la confusion qui s’installe après les propos de certains proches du dossier qui rejettent l’implication du chef de l’Etat dans la libération de Ras Bath. Ils sont bien dans leur rôle afin de démontrer qu’il y a la séparation du pouvoir. Mais l’affaire Rasta est au-delà. Il s’agit de la stabilité dans un Mali déjà fragile.
La Rédaction