L’Union malienne pour le rassemblement démocratique africain (Um-Rda Faso Jigi) a tenu samedi 26 janvier sa rentrée politique 2019 à son siège à Korofina. La cérémonie était présidée par le président du parti, Ibrahim Bocar Ba, en présence des membres du bureau politique.
Il s’agissait pour le parti, au cours de cette rentrée politique, de faire une revue à mi-parcours ; le point du chemin parcouru par rapport aux principaux défis ; d’aborder un certain nombre de problèmes d’actualité du pays et enfin de faire un diagnostic sans complaisance des réussites et des insuffisances dans la gestion du parti ainsi que celle du pays.
En parlant du bilan à mi-parcours, Ibrahim Bocar Ba a rappelé que sa formation s’est dotée de deux outils majeurs : le programme de mandature 2017-2022 et le projet de société qui sont aujourd’hui opérationnels. Dans tous ces domaines, il dira que le rapport d’activités 2017 et celui de 2018 en cours de finalisation ont montré que des progrès significatifs ont été réalisés avec la tenue régulière des réunions statutaires, les visites de terrain qui ont été multipliées et les appuis aux sections à la mesure des moyens.
En ce qui concerne le positionnement sur l’échiquier politique, le président Ibrahim Bocar Ba a indiqué que son parti s’est classé 6ème force politique en terme de nombre de maires et 12ème pour les conseillers communaux sur l’ensemble du territoire national aux élections communales du 20 novembre 2016. Il a fait savoir que dans le cadre des relations de partenariat avec les autres partis politiques, dès la mise en place du bureau, il a initié des rencontres avec une vingtaine de formations politiques.
Avant d’ajouter que son parti a été très actif au sein de l’hémicycle à travers ses députés et également membre de premier plan de l’Alliance politique et électorale «Ensemble Pour le Mali» (Epm) avec laquelle, il a remporté de nombreux succès dont le plus éclatant est la brillante réélection du président IBK à la magistrature suprême du pays.
S’agissant des problèmes d’actualité, selon M. Ba, l’Um-Rda a identifié des questions cruciales dont la recherche de solutions s’impose. Il s’agit du problème sécuritaire, de l’effritement de nos valeurs sociétales, de la problématique de l’emploi des jeunes, du front social en lien avec la multiplication des préavis de grève, etc. À ce sujet, a-t-il ajouté, le parti a organisé une journée de réflexion, le 17 novembre 2018, qui a mis en exergue les acquis indéniables du 1ermandat du président IBK, mais aussi la nécessité pour le parti d’être plus audible sur les problèmes de l’heure, en s’inspirant des expériences réussies de l’Union soudanaise Rda.
Le soutien de l’Um-Rda Faso Jigi au président de la République, selon lui, a été constant en 2013 comme en 2018. «Ce soutien n’est pas fortuit. Il repose sur une base d’estime et de confiance réciproque et se justifie amplement par les succès engrangés sans occulter les défis évoqués ci-dessus», a-t-il déclaré.
Ba a en outre souligné que le Mali a renoué avec une croissance économique robuste, un cadre macro-économique assaini et de nombreux indicateurs qui montrent des évolutions encourageantes, après la dure récession de 2012. Il a martelé que si, dans le domaine sécuritaire, d’importants défis subsistent en raison de la complexité de cette question, et dans une certaine mesure le retard dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, d’énormes efforts ont été déployés pour équiper, motiver et renforcer nos forces de défense et de sécurité, notamment la loi d’orientation et de programmation militaire (Lopm) et la loi de programmation sur la sécurité intérieure (Lpsi).
Le président de l’Um-Rda a aussi mentionné que sur le front social, d’énormes sacrifices financiers ont été déployés par le gouvernement pour faire face aux revendications catégorielles. Avant de déclarer que «l’Um-Rda a soutenu et continuera à soutenir le président de la République de toutes ses forces. Elle sera honnête avec lui, en ne lui cachant jamais la vérité à charge de proposer des solutions idoines.
Diango COULIBALY
Source: Le Reporter