Après les grands hommes avertis et alertés, la population malienne et la communauté internationale vivent encore les limites de celui qu’elles ont adoubé pour relever un pays à terre.Ibrahim Boubacar Keita se disait, lui-même, seul capable d’apporter une réponse à la vie précaire des maliens. Le voici depuis 30 mois, aux commandes d’un peuple déçu, dominé par le regret et révolté par les actions d’un président loin de ses priorités.
A ses côtés, une bande d’insouciants, qui pillent les maigres ressources de la collectivité et qui brillent par l’amateurisme et le silence. Tout est scandale avec son Excellence IBK ; avec ses compagnons dont certains commencent à se rendre compte de la fureur du peuple. Ils ont réussi à faire coucher au bord de sa tombe, un Mali qui était affaissé mais qui respirait encore y compris à Kidal.
Le quotidien et le légal sont arrêtés, du social à la politique, de l’économie au foncier, du bonheur à l’espoir, l’examen est surprenant dans un pays dont l’honneur et la dignité devraient être restaurés. Le succès du président, c’est par la corruption à ciel ouvert à laquelle se livrent les hommes qui exécutent des actions improvisées au jour le jour.
Un président qui a tourné le dos à sa propre formation et à ses vrais et plus forts alliés. Une guerre ouverte dans son gouvernement et dans son parti, prouve une catastrophe qui n’est pas prête de finir. Un commandant en chef à qui échappent des ordres, un chef de l’Etat dont les adjuvants falsifient la signature, un Président de la République qui courbe l’échine et qui baisse la voix face à des groupes crapuleux. Un homme d’honneur qui n’assume pas les fautes et les dérives de son choix. Un chef de l’Etat qui transmet des dossiers judiciaires pourtant qui restent lettre morte. Et lorsque la force de l’autorité se résume à des condamnations, à des hésitations ou à des compromissions, c’est une question de casting d’un peuple qui se dit trahi.
La réadction