Le candidat à sa propre succession au scrutin présidentiel du 29 juillet prochain, Ibrahim Boubacar Kéïta, a procédé au retrait de sa carte d’électeur , le samedi 23 juin dernier, au Groupe Scolaire du premier cycle Gaoussou Doumbia de Sébénikoro A-B-C. Après avoir disposé de la sienne, le Chef de l’Etat a invité à tous les citoyens maliens de procéder au retrait de leurs cartes d’électeurs.
Le retrait des cartes d’électeurs biométriques se poursuit au niveau du Groupe scolaire Gaoussou Doumbia de Sebenikoro, le quartier du Président de la République. Certes, il n’y a pas de bousculades pour le retrait ; mais, les gens viennent progressivement pour enlever leurs cartes d’électeurs, seul moyen pour exercer son droit de vote, le 29 juillet prochain. Le personnel en charge de cette distribution est sur place et reçoit les premiers arrivants à la recherche des leurs.
En effet, le samedi 23 juin, un électeur, pas des moindres, y arriva dans la cours de l’école primaire pour procéder personnellement au retrait de sa carte. Ce fut le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. Il est accompagné par son épouse, Mme Kéïta Aminata Maïga. Candidat à sa propre succession, le couple présidentiel était muni de leurs pièces d’identité respective.
Après vérification requises, le Chef de l’Etat et son épouse ont reçu leurs cartes d’électeurs biométriques à l’instar des autres citoyens ayant effectué les procédures.
Heureux d’avoir accompli le geste citoyen de retrait de sa carte d’électeurs biométriques, le Président IBK, devant la presse, n’a pas caché sa joie.
«Que tout citoyen doit avoir à sa possession sa carte d’électeur pour l’exercice de son droit fondamental de choisir son Président de la République. Il est demandé à tout citoyen de retirer personnellement sa carte d’électeur. C’est ce que nous venons de faire avec bonheur. Que chacun fasse de même », explique le Président IBK, visiblement confiant pour la suite des choses.
Tout est fait dans la règle de l’art
Au passage, le Chef de l’Etat a rappelé le caractère consensuel, inclusif et apaisé de la préparation de l’élection présidentielle. Pour lui, le fichier électoral, qui a fait l’objet d’une mise à jour, a été audité et déclaré fiable par les Experts commis à la tâche par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Ensuite, les cartes d’électeurs biométriques ont été imprimées dans les règles de l’art ; conformément à la loi électorale.
Pour le Président de la Commission de distribution des cartes d’électeur au groupe scolaire de Sebenikoro, Boubacar TOGO, depuis le démarrage de cette opération tout se passe bien et normalement.
«Il n’y a eu aucun cas d’incident, pas de problèmes, tout se passe normalement. Les électeurs viennent chercher leurs cartes. Nous sommes tenus de remettre les cartes, au retrait individuel », ajouta-t-il.
A la mairie du District de Bamako, le Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maïga a, également accompli les mêmes formalités pour effectué le retrait de sa carte d’électeur en faisant le rang comme chaque électeur.
Mis en possession de sa carte, le Chef du Gouvernement s’est brièvement prêté aux questions des journalistes.
«C’est d’abord, pour moi, un signe de confiance dans ce que nous sommes en train de faire depuis plusieurs mois maintenant. Et puis le retrait de ma carte, j’ai le droit de voter pour participer à la mise en place des futures institutions de la Républiques. C’est l’occasion de féliciter tous les acteurs, jusqu’à ce stade-là, je constate que ce qui est en œuvre c’est l’objet d’un consensus assez partager. Nous devons, donc, continuer dans la même direction en encourageant les gens à retirer leurs cartes et participer aux élections pour voter pour qui ils veulent », a déclaré le Chef du Gouvernement.
Pour les élections présidentielles du 29 juillet prochain, le retrait des cartes d’électeurs est en cours sur l’ensemble du territoire national et dans les Ambassades du Mali à l’Extérieur. Le retrait de sa carte d’électeur est conditionné à la présentation d’un document d’identité : passeport, permis de conduire, carte d’identité civile ou carte Nina.
Ousmane MORBA
Source: L’Observatoire