Le président de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) Housseyni Amion Guindo a organisé une conférence de presse pour partager les conclusions de la 4ème conférence nationale de son parti une semaine après et faire un tour d’horizon de l’actualité nationale, la situation sécuritaire du pays, la question scolaire et les grèves sont entre autre sujet évoqué. C’ était le samedi 30 mars 2019 dans son siège à Djélibougou.
Dans les textes, il est prévu que le parti doit tenir une conférence nationale, donc c’est le lieu d’évaluer le parcours effectué entre le premier congrès c’est-à-dire la conférence nationale et corriger s’il ya lieu pour ensuite se projeter dans l’avenir en entendant le 3ème congrès. Pour émerger le chemin parcouru et faire dégager les perspectives en attendant le prochain congrès.
Nous avons fait ensemble au niveau de la conférence nationale un constat de certaines difficultés, notamment lieu à la sécurité, les difficultés lieu à l’école ; les difficultés lieu au conflit inter communautaire, à l’absence de l’Etat sur le terrain, à l’économie etc.
Selon M. Guindo les propositions qu’on a eu à faire lors de la conférence nationale c’est demandé au chef de l’Etat de s’adresser à la nation face à tous ses difficultés, pour rassurer l’opinion ce qu’il envisage pour que nous puissions de plus en plus venir à une situation normale ; nous avons aussi demandé l’organisation des élections législatives avant tout autre scrutin, parce que tout simplement l’assemblée nationale dans ca configuration actuelle à été contesté par l’ensemble des partis politiques du pays. Tout le monde reconnait que la prolongation du mandat des députés a été faite faute de mur, par ce que nous étions dans une situation ou on risquait de sortir carrément ou se retrouver dans une situation de vie institutionnelle.
‘’Comme le gouvernement a prévu en faisant ses prolongations que les législative serait organiser dans les 6 mois à venir, alors nous demandons à ce que cela soit organiser, parce que tant que le problème de socle, car l’assemblée constitue un problème de socle pour toutes les reforme à venir. Il ya des reforme aujourd’hui politique, institutionnelle à tous les niveaux nécessaire pour le pays, nous en sommes entièrement convaincu mais tant que le problème de socle qui se trouve à l’assemblée nationale parce que toutes reformes doivent passer par là. Si à ce niveau il n’y a pas de cohésion, d’entente, d’légitimité, il ya pas d’égalité, elle sera d’impacté et la légitimité et la l’égalité les reformes qui passeront par là’’, a précisé le président des colles bleus.
Selon lui, pour permettre de décrisper la situation politique, nous avons demandé à ce que les élections législatives soient organisées, car c’est la représentation nationale qui est une nouvelle légitimité avant toute autre scrutin qui doit reposer sur cette assemblée. En outre nous avons parlé de la situation de l’école, dont nous sommes à deux mois de la fin de l’année scolaire, qui va coïncider de la période d’hivernage donc il sera difficile même avec les qualités de notre école de pouvoir dispenser des cours. Nous demandons au chef d’Etat après l’échec de toutes les médiations, nous lui demandons une fois de plus avec son intervention, avec de la considération, avec le déblocage des salaires, d’abord pour restaurer le dialogue et en suite aller à l’apaisement. Ses des vœux que nous estimons, car l’école pour nous n’est pas une question politique mais c’est une question essentielle pour le pays, parce que dans un pays quant on ratte école, on ratte tout. Quant on ratte l’école la santé, même l’armée parce que toute la base de l’éducation du pays se focalise sur l’école.
Il regrette de dire qu’il serait bon pour le chef de l’Etat avec tous les échecs constatés s’implique directement pour aller à l’accalmie parce qu’à ce stade c’est un bras de fer qui existe entre son gouvernement et les enseignants. Par rapport au sport, il dira que tant qu’on ne se colle pas au standard international, on ne s’en sortira pas, parce que dans tous les pays au monde qui pratique le football c’est une ligue professionnelle qui organise les championnats, étant entendu que les fédérations sont des choses du gouvernement ayant la délégation du pouvoir de l’Etat. Donc pour dissocier cela la pratique du football à la gestion de la fédération, partout au monde et même les textes de la FIFA l’exige qu’il faut que la ligue professionnelle soit pour gérer le championnat. Pour trouver une solution et aller à la ligue professionnelle, c’est de détacher le championnat national de la fédération nulle part au monde la fédération ne gère le championnat.
Outre selon les questions au journalistes, le conférencier a profité de l’occasion pour donner son point de vu sur les questions brulantes de l’heure au journaliste, il dira que ce que nous vivons dans le centre du Mali aujourd’hui est un échec du politique de l’Etat ; il exige la dissolution pure et simple de toutes les milices et exige aussi le cadre de concertation national comme feuille de route de le refondation de la nation.
Pour clôturer, il dira que la CODEM participera à la manifestation le vendredi en colère le 5 Avril 2019 sur le Boulevard de l’Indépendance, pour monter notre mécontentement sur ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays. Elle sera aux cotés des religieux, de plusieurs organisations de la société civile, et d’autres partis politiques.
OUSMANE TOURE
Le Véridique