Jugés devant la Cour d’assises de Bamako le lundi 21 mai dernier, Housséni Niane dit Jumoba , Mandjou Traoré et Samba Diarra étaient inculpés d’association de malfaiteurs , vol qualifié , coups et blessures volontaires , détention et consommation de stupéfiants , détention illégale d’armes à feu. Ils ont été condamnés à 20 ans de prison ferme.
Braqueurs de grand chemin, les trois hommes ont causé du tort à beaucoup de citoyens à travers Bamako.
Le 20 juin 2015 vers 18 heures, ils attaquent une quincaillerie à Hamdallaye ACI 2000. Armés, ils obligent le propriétaire des lieux Ismaïla Doumbia à ouvrir son coffre -fort et pillent son contenu estimé à plusieurs millions FCFA.
La seconde opération est menée contre une boutique de tissus ‘’bazin’’ à Korofina, appartenant à Mamadou Samir Simpara. La bande tire des coups de feu en l’air et emporte 12.000 000 FCFA, des tissus de bazin et un ordinateur. Ce jour-là, la police a intervenu, mais sans succès. Au cours de l’opération, il y a eu des échanges de tirs entre les assaillants et la police. Blessé, Mohamed Coulibaly, un policier, a réussi à identifier Housseyni Niane dit Jumoba, un des bandits.
Puis le 26 février, Sory Sidibé, commerçant de son état est braqué entre N’golonina et le siège de l’ORTM. Et cela, avec la complicité de Mandjou Traoré, un des membres du gang. Selon son témoignage, il se faisait transporter à moto par ce dernier qu’il a recruté pour lui servir de chauffeur. Mieux, Mandjou Traoré, orphelin a été élevé dans la famille de sa victime Sory Sidibé.
A sa grande surprise, lorsqu’ils ont été stoppés par des hommes armés, Mandjou Traoré s’est enfui, le laissant seul face à son sort. Et cela, tout en sachant que Sory avait un sac contenant une importante somme d’argent. Les assaillants se sont emparés du sac et ont blessé par balles la victime.
Après des enquêtes, la police arrête Housseyni Niane dit Jumoba, chef présumé de la bande à Djélibougou en possession d’armes à feu et de chanvre indien. Ce dernier finit par citer ses complices dont Mandjou Traoré et Samba Diarra.
Le ministère public dans sa réquisition a déclaré les trois inculpés coupables d’association de malfaiteurs, de vol qualifié, de coups et blessures volontaires, de détention et consommation de stupéfiants et de détention illégale d’armes à feu.
Des faits prévus et punis par les dispositions des articles 175, 252, 253, 254, 24,25 du code pénal. Ils ont été condamnés à 20 ans de prison ferme.
Adiarra Coulibaly
Le Tjikan