Les militaires français morts au nord du Mali bénéficient de l’attention entière des autorités françaises. Florence Parly, ministre des Armées françaises est partie à Gao pour honorer les 13 soldats tombés à la suite d’un télescopage de deux avions. Il y avait aussi Ibrahim Dahirou Dembélé, ministre de la défense malien et le colonel Major Issiaka Samaké, gouverneur de la région ont été les seuls admis sur le tarmac.
D’après nos informations, le voyage du ministre Dahirou Dembélé a été assuré par la force française Barkhane. Une source au gouvernorat révèle qu’aucune autorité malienne n’a été acceptée à l’intérieur du camp de Barkhane. Une cérémonie funéraire serait prévue pour demain jeudi avant le rapatriement des corps sous la commande d’une délégation du département la défense français.
Selon nos recoupements, les chefs religieux de Gao, chrétiens et musulmans, malgré la demande insistante du gouverneur, n’ont pas été autorisés à pénétrer dans l’enceinte de la base Barkhane pour participer aux trois (3) cérémonies religieuses organisées en hommage aux militaires morts pour la France et le Mali.
Source:Figaro du Mali