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Hollande : «Pour l’instant, Poutine n’est pas notre allié» en Syrie

En marge du sommet au format de «Normandie», qui a eu lieu vendredi à Paris, le magazine d’investigation «Vox Pop» dévoile ce dimanche à 20 heures sur Arte les coulisses de cet événement historique, ainsi qu’une interview exclusive du président Hollande sur Vladimir Poutine et la Syrie.

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Un entretien exclusif avec le chef de l’Etat français sur ses relations avec Moscou, sur la Syrie, et les coulisses d’un rendez-vous historique. Vendredi 2 octobre, la chancelière allemande Angela Merkel et les présidents russe et ukrainien Vladimir Poutine et Petro Porochenko se sont réunis autour de François Hollande pour faire le point sur les accords de paix dits de Minsk-2 conclus le 12 février dernier. Les quatre dirigeants ont ainsi travaillé à faire avancer la paix en Ukraine, ex-république soviétique meurtrie par un an et demi d’un conflit séparatiste que Moscou est accusé d’avoir alimenté. Une réunion qui était prévue depuis un moment, mais a pris une tournure particulière avec les frappes russes en Syrie depuis mercredi.

Dans un document exclusif, Arte dévoile ce dimanche à 20 heures les coulisses de ce meeting sous tension. Le magazine d’investigation «Vox Pop» a en effet eu l’opportunité de «suivre la cellule diplomatique», a expliqué la chaîne à Paris Match. Les téléspectateurs découvriront ainsi le protocole mis en place dans ce genre d’occasions, ainsi que des moments rarement filmés, comme M. Hollande dans son bureau, téléphonant à son homologue ukrainien, nous a-t-elle encore confié. S’en suivra un état des lieux sur l’Ukraine, puis une interview de 28 minutes accordée au présentateur John Paul Lepers.

Le président français y met notamment en garde contre «une partition de la Syrie et surtout une lutte religieuse qui serait entre les chiites, soutenus par l’Iran et en l’occurrence par la Russie, et les sunnites, soutenus par les pays du Golfe». Selon lui, un tel scénario pourrait conduire à une déflagration dans toute la région entre sunnites et chiites. «On voit bien les conséquences: ce serait une guerre non pas simplement à l’échelle de la Syrie, mais à l’échelle de toute la région», alarme-t-il.

 

“Les frappes russes n’ont pas visé prioritairement Daech”

Interrogé sur ses relations avec Vladimir Poutine, François Hollande répond que «pour l’instant, ce n’est pas notre allié, il est l’allié de Bachar al-Assad.» Et d’ajouter : «Il peut être demain, et je le souhaite, c’est ce que je lui ai dit, un partenaire, un partenaire pour chercher la solution politique et si c’est nécessaire ensuite, et ça peut se faire tout de suite, pour frapper Daech.» «En l’occurrence, les frappes qui ont été exécutées par la Russie en Syrie n’ont pas visé prioritairement Daech», a affirmé le président de la République. «Je ne dis pas qu’il n’y en a pas eu, je dis qu’il y en a eu d’autres qui sont plus nombreuses que celles qui ont frappé Daech.»

De nouveaux bombardements ont visé dans la nuit de samedi à dimanche la ville de Raqa, la «capitale» de l’organisation jihadiste qui contrôle près de la moitié du territoire syrien, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). La Russie a annoncé samedi son intention d’ «intensifier» ses frappes.

M.D.

Source: Paris Match

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