En mouvement du Hip-hop malien depuis 2012, Black Ismo, de son vrai nom Ismaël Diawara, vient de lancer officiellement son premier album. Tribal (le nom de son nouvel opus) est un album de 12 titres, avec une variété de sonorité traditionnelle et moderne dont Black Ismo met à la disposition des consommateurs.
Tribal est un mélange de sonorité de 12 titres qui a été présenté à la presse vendredi 1er mars 2019, à la Maison de la presse, par l’artiste lui-même, accompagné de son producteur et son manager. « Mon album a 11 titres et un bonus, donc, en tout, douze titres », explique l’artiste, ajoutant que le travail aura duré plus d’un an pour la sortie de cet album.
Né au Congo, Black Ismo a connu une enfance particulière. Cet album a été l’occasion pour l’artiste de mettre ses expériences en exergue. « J’ai commencé la musique depuis le jeune âge. Mais c’est en 2012 que j’ai démarré ma carrière. Je fais le reggae, le rap et d’autres genres. Les sujets abordés sont relatifs au travail, à l’épanouissement de la jeunesse, l’immigration, la misère. Pour prouver que tout n’est pas que tristesse en Afrique, des histoires d’amour. Le côté apprécié est la maîtrise des thèmes et la production faite par Zakazaka music. Ensuite, des featurings avec Digalo, des Guinéens, Nigérians ont donné un éclat particulier… »
Le producteur Jonathan Konaté, promoteur du Label Zakazaka Music, est revenu sur les instruments utilisés. « Il s’agit des instruments traditionnels comme la kora, le kamalé n’goni, le djembé. C’est un album riche et universel. Le label est unique. Dans Tribal, nous avons tenté de faire un mélange de cultures. L’objectif de la sélection des instruments étaient de revenir à notre tradition. En un mot, une reprise de tout ce qui a marqué dans le monde hip-hop… »
Pour son producteur, cet album est un produit 100% malien en termes de composition, d’arrangement, de financement, entre autres.
André Traoré
Soleil Hebdo