La saga judiciaire opposant les héritiers de feu Soumaila Cissé est définitivement close après une année de bataille sans merci, où tous les coups étaient permis. Elle s’est soldée notamment par la victoire du camp de Gouagnon Coulibaly sur celui de Salikou Sanogo, le désormais l’ex-président intérimaire de l’Union pour la République et la Démocratie.
Ce dernier, avec ses compagnons d’infortune ont toutefois opté pour une nouvelle aventure sous la bannière de l’Espoir pour la Démocratie et la République. L’EDR, c’est le nom du nouveau parti, en effet, a été porté sur les fonts baptismaux, avant-hier samedi, dans les locaux du CRES de Badalabougou, avec comme objectif de mieux porter les idéaux de feu Soumaïla Cissé, dont ils revendiquent l’héritage politique et le devoir de continuer le combat. Etaient président, en plus de l’ex-président intérimaire, Me Demba Traoré, la veuve de Soumaila Cissé, Me Boubacar Karamoko Coulibaly, entre autres.
Pour Salikou Sanogo, le but de la création de cette nouvelle entité politique est de rester sur la scène politique et disposer d’un nouvel appareil afin de continuer à partager avec les Maliennes et les Maliens leurs aspirations.
Après avoir fustigé l’ultime verdict irréversible de la Cour suprême sur l’affaire URD, Salikou a proposé la création d’un nouvel appareil politique dans le but de continuer le combat et la vision de restauration de l’espoir dans un Mali ballotté, un concept inlassablement prêché par le regretté Soumaïla Cissé, dit-il. La nouvelle entité s’est par ailleurs déjà dotée d’un statut et d’un règlement intérieur, mais il faudra attendre son premier congrès pour se faire une idée de la force et de la capacité du dernier né des partis politiques à travers les premiers jalons de l’équipe issue de son assemblée constitutive.
Amidou Keita
Source : Le Témoin