Le maire d’Ouenkoro, Harouna Sankaré, est candidat à l’élection présidentielle de 2018. Il était face à la presse, le samedi dernier à la Maison de la presse pour décliner ses motivations et démentir les rumeurs concernant son soutien au président IBK. Selon lui, il n’existe aucun lien entre sa personne et le président sortant.
Au cours de cette rencontre avec les hommes de médias, le candidat indépendant du mouvement Harouna 2018 était entouré par certains de ses militants et sympathisants.
Sur ses motivations à être candidat, Harouna Sankaré a déclaré que la situation actuelle du pays doit interpeller tout bon citoyen pour mettre en fin à cette crise multidimensionnelle. Selon lui, les expériences acquises à la tête de mairie d’Ouenkoro lui ont permis de connaître les différentes préoccupations des Maliens de la base. A travers cette candidature, le plus jeune candidat à l’élection présidentielle, voudrait aider son pays à sortir du trou.
Le candidat indépendant a profité de la rencontre avec les journalistes pour apporter des éclaircissements sur un possible lien entre sa candidature et la majorité. Du ce point, Sankaré a été un peu plus clair : “Je n’ai aucun rapport ni avec le président de la République, ni avec la majorité présidentielle. Je ne suis pas également le candidat des religieux. Je suis candidat, je m’assume et je compte briguer la magistrature suprême. Je ne suis pas candidat pour soutenir quelqu’un au second tour, mais pour conquérir le pouvoir…”
Le candidat a laissé entendre qu’une fois élu, il mettra en place un gouvernement d’union nationale de 15 membres dont la mission sera de libérer le pays. Harouna compte réunir tous les anciens chefs d’Etat du Mali et les autres Maliens pour une paix durable.
Il a aussi promis un seul mandat de 5 ans non renouvelable, d’impliquer le peuple dans la gestion du pays. Sankaré escompte faire la lutte contre la corruption et la transparence son cheval de bataille. Une place de choix sera accordée à la sécurité avec le renforcement des capacités et des logistiques.
Y. Doumbia
Source: L’ indicateur du renouveau