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Harcèlement sexuel et chantage à la Faculté des Lettres : le stagiaire réclame 80.000 F CFA ou une partie de jambes en l’air pour faire passer l’étudiante en classe supérieure

Etudiante à la Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines en classe de 1ère année Bilingues (Anglais, Allemand), Mademoiselle X a déposé plainte auprès du Commissaire divisionnaire de police Tchantjo dit Badara Diarra en charge du 14è arrondissement pour chantage et harcèlement sexuel contre Issiaka Yattara, un stagiaire au secrétariat de ladite faculté qui lui réclamait de choisir entre lui verser 80.000 F CFA ou des relations sexuelles pour la faire passer en classe supérieure.

 

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M. Issiaka demande à la plaignante de lui verser 80.000 F CFA pour passer en classe supérieure ou à défaut d’accepter une partie de jambes en l’air dans un hôtel. Dans la négative, menace t-il, il la ferait recaler. Tout commence courant 2012, à AZAR Center de Badalabougou, un amphithéâtre de l’Université de Bamako où Mademoiselle X, accompagnée de sa tante, fut interpellée par un jeune homme.

Au début, elle ne l’avait pas reconnu. Mais après des explications, il ressort que le jeune homme était un voisin du nom d’Issiaka Yattara mais surtout stagiaire à la Fac. Après les salutations, M. Yattara prit le numéro de téléphone de Mademoiselle X et celui de sa tante. C’est depuis ce jour qu’Issiaka commença à faire chanter la pauvre. Il lui envoie des SMS et lui téléphone souvent en la menaçant. Depuis l’obtention du Baccalauréat en 2011, Mademoiselle X orientée à la Fac est toujours bloquée en classe de 1ère année parce qu’elle a refusé les avances de Yattara. La preuve en est que lorsqu’elle a échoué en 1ère année, Issiaka a été la première personne à l’appeler après la proclamation des résultats pour lui annoncer la mauvaise nouvelle.

Il ajoute qu’il en sera ainsi tant qu’elle n’aura pas accepté son offre. Puisqu’elle vieillit en 1ère année, elle a fait recours ce mardi 15 avril 2014 au Divisionnaire de police Diarra. Issiaka Yattara, interpellé a tenté de nier les faits, mais il est collé par un message SMS, envoyé seulement le dimanche 6 avril courant à sa victime. Il est en garde à vue au 14è arrondissement de Bamako en attendant sa comparution devant le juge. Dans nos écoles, il y a plein de Yattara. Seulement, beaucoup de leurs victimes ont peur d’ébruiter leur cas ou cèdent au chantage. Cela n’arrange pas la chose, il faut les confondre à la justice pour décourager d’autres chanteurs.

Voici un SMS compromettant reçu par la plaignante le 6 avril 2014

« Je n’ai jamais été déçu par une fille jusqu’à ce point et je n’ai jamais vu une fille aussi menteuse. Chacun récolte ce qu’il a semé. Mais Inch’ Allah on verra car, un simple

SMS ou coup de fil permet au secrétaire avec qui je travaille d’effacer ton nom ». Ya t-il un réseau à la Fac ? En voici une autre plaie de l’Université de Bamako.

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