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Harcèlement et mensonge des policiers dans la circulation : La population remontée contre les pratiques illicites

La tracasserie policière est une triste réalité à Bamako. Depuis un certain temps, ce phénomène prend de l’ampleur avec des harcèlements, des mensonges et même des menaces. Les citoyens excédés par ces pratiques commencent à grincer des dents.

police nationale bamako patrouille nuit

Les rackets des policiers dans la circulation routière à Bamako n’échappent plus à personne. Il suffit de faire un tour dans la circulation pour se rendre à l’évidence. Ces tracasseries se font un peu partout à travers la ville. Et pourtant, le code de la route n’autorise pas les policiers à siffler n’importe où les usagers pour le simple contrôle, sauf en cas de violation des règles de la circulation. Même en cas d’infraction, les frais doivent être versés à l’Etat.

Malheureusement, tel n’est pas le cas aujourd’hui. Les policiers se positionnent n’importe où pour siffler et racketter les citoyens. Le pire est que ces policiers sont prêts à tout pour percevoir illégalement 500 ou 1000 Fcfa. Pour ce faire, tous les moyens sont donc bons pour soustraire de l’argent aux usagers de la route.

Soit, ils vous accusent d’avoir brûlé les feux tricolores, ou, pour un motocycliste, de circuler sur la voie réservée aux automobiles. Les citoyens savent désormais, quand ils sont sifflés par des policiers, qu’il faille, dans la plupart des cas, payer pour reprendre son chemin. En plus, certains policiers mentent délibérément pour pouvoir sanctionner les citoyens.

Pourtant, ces policiers sont censés sécuriser les populations et réguler la circulation routière. Leur travail ne doit pas se concentrer sur l’argent, car l’Etat paye leur salaire, grâce aux contribuables. Malgré la patience des populations, rien ne change, et au contraire, la situation s’empire.

Les populations commencent à grincer des dents avant une possible révolte. Il est alors grand temps que les autorités résolvent ce problème au risque de s’exposer à une révolte populaire. Comme ce qui s’est passé à Garantiguibougou.

Y. Doumbia

Source: Le Débat

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