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Hamadoun BAH: ‘‘ aucune élection imposée ne saurait remplacer notre fierté’’

Le responsable syndical du SYNABEF, Hamadoun BAH, se prononçant sur l’actualité lors de l’Assemblée générale de ce mercredi 24 mai a indiqué que les 50 soldats tués au Mali étaient morts pour la réalisation de l’Organisation commune pour les régions du Sahel (OCRS) et pour les narco-indépendantistes.

Le secrétaire général du Syndicat national des banques, assurances et établissements financiers (SYNABEF) devant ses militants à la Bourse du Travail pour leur Assemblée générale extraordinaire s’est pris à la France et son implication dans la gestion des affaires du nord.
S’indignant que son pays ait subi la pire des humiliations lorsque les soldats français ont repris le pont de Wabaria à Gao dans la suite de la « libération de notre pays des mains des djihadistes » en 2012 pour le remettre ensuite aux soldats maliens.
Il dit se rappeler également de ce jour où l’armée malienne a été stoppée à l’entrée de Kidal où l’armée française a choisi de continuer avec les indépendantistes comme pour dire à nos soldats que leur territoire s’arrêtait à Annefis. C’était la pire des insultes et la pire trahison au Mali et aux Maliens, a regretté M. BAH.
Contrairement au Premier ministre qui a déclaré que la France avait abandonné le Mali en plein vol, le responsable syndical du SYNABEF pense plutôt que l’ancienne puissance coloniale n’a jamais pris le Mali dans son avion.
« Elle n’est intervenue au Mali que pour installer royalement ses amis indépendantistes défaits par les terroristes. Les 50 soldats français qui sont morts au Mali sont morts pour la réalisation de l’OCRS et pour les narco-indépendantistes. Le peuple malien n’a jamais rien demandé que d’être respecté, ce peuple est un ami magnanime et un ennemi redoutable », a-t-il déclaré.
A ce jour, les forces armées qui étaient méconnaissables par tant la débandade font la fierté de la nation, a affirmé Hamadoun BAH.
Alors que les discussions et les débats se poursuivent permettant aux autorités de la transition de respecter leur calendrier en vue du retour à l’ordre constitutionnel, pour le syndicaliste du SYNABEF « aucune élection, aucune démocratie imposée ne saurait remplacer notre fierté et notre dignité ».
Il ajoute ensuite : « le rôle des travailleurs c’est de défendre la démocratie par tous les moyens, mais pas celle imposée au peuple malien ».

PAR SIKOU BAH

Info Matin

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