Au Mali, l’intérêt des candidats au pèlerinage pour la filière gouvernementale est tel qu’une source annonce que le quota alloué à la Maison du Hadj est atteint ou en passe de l’être dans les tout-prochains jours.

Loin des tumultes de la ville, des supputations et autres acrobaties liés au coût du pèlerinage (un peu plus 4,1 millions de F CFA par personne), la filière gouvernementale est en train de réaliser l’exploit de toutes les places vendues. Toujours est-il que ses guichets grouillent de monde à l’heure qu’il est. Et gare aux retardataires !

Les améliorations constatées d’année en année ont fini par convaincre les Maliens désireux d’accomplir le 5e pilier de l’islam à jeter leur dévolu sur la filière gouvernementale qui se caractérise par son professionnalisme, la ponctualité et la quête permanente de bien-être des pèlerins.

Au lancement de la campagne, alors que la polémique faisait rage à propos du coût du voyage religieux jugé exorbitant en comparaison avec les tarifs appliqués par des pays voisins, la direction générale du Hadj évoquait l’inflation généralisée qui a un effet induit sur les prestations et services, mais il y a surtout une rareté des hôtels cette année à La Mecque.

Cependant, la Maison du Hadj garantit d’ores et déjà des conditions de séjour optimales à ses pèlerins : hôtel de luxe avec repas assurés, proximité avec les lieux de culte, visites et ziyara sans couac.

En plus de ces gages donnés, il convient de noter que la Maison du Hadj du Mali jouit d’une très bonne réputation en Arabie saoudite tant auprès du gouvernement que de ses partenaires privés. C’est ce qui explique d’ailleurs le nombre de médailles qu’elle engrange chaque année à l’issue du pèlerinage pour ses bonnes pratiques et sa bonne organisation.

 El hadj A. B. HAIDARA