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Habib Dembélé à propos de sa candidature à la présidentielle de 2018 : « Il faudrait que les gens comprennent que c’est une candidature sérieuse »

Dimanche 17 juin 2018, Habib Dembélé alias Guimba National était l’invité Politik d’Africable télévision. À l’ordre du jour, sa candidature à l’élection présidentielle prochaine. ‘’Maliyéanbèdé ta yé’’ est le nom du mouvement de Habib Dembélé qui souhaite se porter candidat cette année à la présidentielle sous les couleurs de ce mouvement qui sera son parti, un indépendant, a-t-il laissé entendre.

Aux dires de Guimba National, il ne s’est jamais défait de la politique, car, dit-il, la politique peut se faire de différentes manières soit en dénonçant, soit en conscientisant. Or, martèle-t-il, dans ses théâtres, il ne s’est jamais fatigué à faire état des valeurs de la démocratie, de la bonne gouvernance. La comédie et la politique ont des rapports étroits.

‘’Maliyéanbèdé ta yé’’, donc, chacun a le droit de se mêler des affaires de la nation. Ce pays appartient à tous les Maliens, a laissé entendre le comédien.  C’est dans cette mesure que l’éventuel futur président de la République du Mali place son entrée en politique à la même année que celle de l’actuel président de la République et du chef de file de l’opposition Soumaila Cissé qui sont tous rentrés en politique avec lui à partir de 2002.

Aujourd’hui, plusieurs clubs de soutiens se sont créés partout dans le Mali et à l’étranger en vue de soutenir les idéaux du mouvement ‘’Maliyéanbèdé ta yé’’, explique Guimba. Il se dit vouloir faire preuve d’une nouvelle forme de politique détournée des pratiques mensongères actuelles de la politique. « Je ne mentirai pas aux gens, je ne ferai pas d’achat de conscience », dixit Abibou Dembélé.

Quant à savoir, si les Maliens seront en mesure de distinguer « Guimba candidat » et « Guimba comédien », le dramaturge a tenu à expliciter cette distinction : « Il faudrait que les gens comprennent que c’est une candidature sérieuse ». Les Maliens ne doivent pas écouter ces gens qui se disent que sa candidature n’est qu’une comédie, a-t-il tenu à avertir. À ceux qui demandent à ce qu’il s’ajoute à leur parti, il les invite à s’ajouter à lui au contraire.

D’ores et déjà, le mouvement possède un programme bien ficelé, mais tellement vaste pour être exposé au cours de cet entretien, a-t-il laissé entendre. Mais tout ce qu’il a tenu à préciser est qu’il faut une bonne gouvernance. Pour ce faire, il convient d’instaurer des cellules de contrôle au sein de chaque administration publique. À cela s’ajoute la réduction du nombre de ministères à 26 pour gagner l’argent investi dans les 36 ministères.

En ce qui concerne la sécurité, il explique que la France n’est pas l’ennemi du Mali, qu’il ne faudrait pas lutter contre elle, mais plutôt négocier. Il faut multiplier l’effectif militaire au centre pour mettre fin à la situation qui prévaut dans cette zone afin d’assurer un contrôle permanent. La valorisation des langues nationales est essentielle. L’Anglais doit débuter depuis  la première année parce que c’est une langue indispensable dans le monde. Tout le programme sera diffusé sur http://abiboudembele.com .

Il a tenu à préciser avant de finir qu’il manque encore quelques parrainages ainsi que la caution pour rendre définitive sa candidature. En ce qui concerne le bilan d’Ibrahim Boubacar, il n’a pas voulu s’y prononcer, mais il a précisé que si tout était rose dans sa gouvernance, il n’allait pas se présenter. « Je fais une campagne civilisée. Je ne me mêlerai pas de ce que tel ou tel parti a fait ceci ou cela », a-t-il martelé.

Fousseni TOGOLA

Le Pays

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