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Habala Ag Hamzata, Secrétaire général adjoint du GATIA : « Nous avons toujours fait ce qui nous était demandé »

La question de votre lien avec le gouvernement est de nouveau sur le tapis. Avez-vous des commentaires ?

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Le GATIA n’est pas une création de l’État malien. Il a été créé dans des conditions que tout le monde connait, après les événements de Kidal, le 23 mai 2014. Nos populations ont subi beaucoup d’exactions, donc nous avons été obligés de nous retrouver entre nous. L’objectif est de protéger les populations et leurs biens sur toute l’étendue des cinq régions du nord. Le gouvernement du Mali ne nous donne rien. C’est avec les contributions de nos communautés, avec l’apport de nos ressortissants que nous sommes en train de travailler.

Vous vous battez pour récupérer Kidal. Une fois cet objectif atteint, restituerez vous la ville à l’État malien ?

Nous tentons d’être à Kidal pour que les populations puissent enfin se sentir en sécurité, revenir dans leurs maisons, dans leurs commerces. Le Mali va revenir à Kidal à l’issue du processus de paix. Le calendrier est bien clair et le redéploiement de l’administration et de l’armée malienne se fera selon ce calendrier prévu par les différentes commissions en charge de la mise en œuvre de l’accord.

Comment appréciez-vous les propos de l’ambassadeur des États-Unis qui accuse le GATIA d’envenimer la situation ?

L’ambassadeur a tenu des propos partisans qui montrent qu’il est du côté de la CMA. Sur quelles bases dit-il que le GATIA ne veut pas de la paix alors que nous avons toujours fait ce qui nous était demandé suivant le processus de paix ? On a été les premiers à demander à ce que le MOC (Mécanisme opérationnel de coordination, ndlr) et les autorités intérimaires soient opérationnels au nord du Mali. On a toujours été à la disposition de la communauté internationale pour la mise en œuvre de l’accord de paix. Que doit-on faire de plus ?

On nous accuse de freiner l’acheminement de l’aide humanitaire. Ce n’est pas le cas parce que ce sont nos populations qui en ont besoin. Nous avons dit à toutes les organisations humanitaires qu’on ne va plus accepter que cette aide soit seulement destinée aux populations liées à la CMA. Si on doit assister des populations, ce sont celles qui ont été chassées de la ville de Kidal et qui sont sans eau, sans médicaments, dans la brousse, dans les localités les plus éloignées.

 

 

Source: journaldumali

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