Les journalistes guinéens sont descendus dans la rue ce lundi 8 février pour crier leur ras-le-bol après la mort de leur confrère de Guinée 7 devant le siège de l’UFDG. C’était le vendredi dernier. Ils entendent réclamer justice pour leur camarade et interpeller les autorités sur la nécessité de protéger davantage les journalistes, nous rapporte Jeune Afrique.
Les journalistes tirent la sonnette d’alarme.
Les journalistes guinéens ne veulent plus être sacrifiés sur l’autel des ambitions de certains leaders politiques. Pour ce faire, ils sont descendus en masse, ce lundi 8 février, pour protester contre la mort par balle de leur confrère El Hadj Mohamed Diallo de Guinée 7. Avec le slogan « Un mort de plus, un mort de trop. Nous réclamons justice », ils ont arpenté l’axe reliant le pont du 8 novembre au ministère de la Justice en passant par l’Assemblée nationale et le palais de Sékhoutouréya (nom du palais présidentiel).
Ils entendent également saisir les tribunaux pour que justice soit faite. Ainsi que l’explique Amadou Tam Camara, le président de l’Association guinéenne de la presse en ligne (Aguipel) : « La presse guinéenne va se constituer partie civile, pour que le ou les coupables soient retrouvés et sanctionnés. Sur le plan civil, nous allons demander réparation pour la veuve et de l’enfant de notre confrère. »
Même son de cloche pour Sidy Diallo, le secrétaire général du Syndicat de la presse privée(SPP): « Cette fois nous irons jusqu’au bout. C’est pourquoi, nous comptons faire de mardi une journée sans presse dans le pays pour dire : plus jamais ça. »
Notons que cet incident est intervenu lors d’un bataille rangée entre les militants de Cellou Dalein Diallo et ceux d’Amadou Bah Oury au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) il y a quelques jours. Les dissensions entres ces deux têtes fortes de l’UFDG ont provoqué des rixes qui ont été fatales au journaliste.
Source: Afrique sur 7