Il était prévu d’amender le statut du Groupement professionnel des Agences de Communication (Gpac) sur la question d’adhésion et des membres non encore accrédités au Ministère de la Communication. Pour cette assemblée générale ordinaire, tenue la semaine dernière, aucun amendement n’a pu être possible. Le Gpac reste ouvert et les membres non accrédités restent.
La semaine dernière, au Patronat du Mali, les professionnels des Agences de Communication et de Publicités ont organisé leur assemblée générale ordinaire sous la présidence du ministre de tutelle Harouna Toureh et en présence de plusieurs personnalités. Il était question de présenter le bilan financier et des activités de l’année 2021-2022 et d’apporter des amendements au statut et règlement du (Gpac).
A rappeler que le Gpac est le principal demandeur de la réglementation du milieu de la communication et surtout de la publicité au Mali. Ce domaine souffrait de pratiques anarchiques. De ce fait, aujourd’hui, il faut un agrément officiel pour exercer le métier de la publicité et de la communication sans être dans la clandestinité. Pour montrer l’exemple, le Gpac avait prévu de conditionner l’adhésion et l’appartenance au Gpac à l’accréditation et aussi de résoudre des questions telles que les agences digitales et événementielles. Car certains membres du Gpac ne seraient toujours pas accrédités.
A la fin des travaux, l’assemblée générale a décidé de garder les membres non encore accrédités pour encore un an probablement. Car, disent-ils, une nouvelle session de procédure d’accréditation est très prochainement envisagée. Donc de laisser la chance à ces membres non encore accrédités mais qui étaient là depuis la création du Gpac à nos jours de se mettre en règles et de bénéficier les avantages d’être membre du Gpac. Donc plus de membres observateurs comme étaient prévus par certains. Et pour les agences digitales et les agences événementielles, il a été convenu de garder tout simplement, ‘’agence communication’’.
Le bilan présenté par le président Sidy Danioko et son secrétaire général, Cheick Oumar Tall, a été fortement applaudi au cours de la cérémonie. Il s’agit de la réglementation du secteur de la communication et de la publicité, l’existence d’un statut juridique pour les communicants professionnels et la fin de l’informel dans la publicité. Le Gpac compte dans ses perspectives travailler à l’élaboration d’une charte publicitaire et surtout des programmes de distinction des performances en leur sein. Le ministre a félicité les acteurs de la communication et de la publicité pour leur forte résilience, dit-il, lors de la crise sanitaire de Covid-19 et des autres crises maliennes. Il a réitéré son accompagnement, en tant que partenaire stratégique du Gpac, à toutes les bonnes initiatives pour le domaine.
Koureichy Cissé
Mali Tribune