Le représentant du ministre de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, Seydou Diabaté, chargé de citoyenneté, a présidé, ce mardi à Bamako, le lancement des débats publics sur le budget citoyens 2018 ‘’Où vont mes impôts ? ’’
On y notait la présence de Mme Sangaré Nana Coulibaly, représentante du président du Groupe de Suivi Budgétaire (GSB) et de Mme Habi Diakité, représentante de la directrice de SNGP (Programme d’appui à la gouvernance locale, en anglais Sub-National Governance Program Mali SNGP).
Selon les organisateurs, l’objectif principal visé par cette rencontre d’information est de partager le budget-citoyens 2018 avec les organisations faitières de la société civile, les PTF, les autorités politiques et administratives, les universitaires et les média afin de mieux outiller les participants dans leurs actions de suivi et de plaidoyer budgétaire.
Dans son mot de lancement, Seydou Diabaté, a au nom de son ministre, porte-voix du gouvernement, adressé ses sincères remerciements aux membres du Groupe de Suivi Budgétaire pour cette initiative, ainsi qu’à l’USAID. Aussi, il a rappelé que le GSB s’intéresse depuis environ une décennie au Mali, à l’exercice du contrôle citoyen de la gestion des ressources publiques.
Pour lui, c’est ce contexte que le GSB, au compte de la mise en œuvre des activités du SNGP en 2018, se propose d’organiser des débats publics sur le budget citoyen 2018.
Auparavant, Sangaré Nana Coulibaly, représentante du président du Groupe de Suivi Budgétaire (GSB) et de Mme Habi Diakité, représentante de la directrice de SNGP, ont souligné l’importance de cette rencontre. Aussi, elles ont remercié la Direction générale du Budget pour son engagement dans cet exercice d’approfondissement de la citoyenneté active, de la démocratie et de la décentralisation.
Après ce fut la présentation la présentation du budget-citoyens 2018 par Bassidy Diabaté, coordinateur du GSB. Il ressort que le processus d’élaboration du budget-citoyens ne respecte pas toutes les bonnes pratiques notamment la participation du grand public ; la responsabilité est partagée entre le gouvernement et la société civile. Aussi, le budget-citoyens n’est véritablement accessible et compréhensible du plus grand nombre.
Pour résoudre ces faiblesses, le coordinateur du GSB invite tous les acteurs impliqués à jouer pleinement leur rôle.
Mahamane Maïga
Source: lejecom