A l’entame de leur réunion, les participants ont tenu à faire le point sur l’historique et l’évolution de la crise du CNPM qui dure depuis 18 mois.
Le mercredi 2 février dernier, le patronat a été fermé aux deux tendances par des agents de la gendarmerie qui ont fait irruption dans les locaux et procéder à l’expulsion de tout le personnel.
Prenant acte de toutes ces actions, le « président » du CNPM, M Diadie dit Amadou Sankaré et ses collaborateurs avaient interpelés les plus hautes autorités pour solliciter leur implication afin d’obtenir l’ouverture immédiate du CNPM.
Ainsi, au cours de leur réunion du 1er mars, les initiateurs ont fait état des conséquences de cette crise non seulement sur les entreprises mais aussi sur le pays.
Lors de cette rencontre qui a suscité une large discussion pour une sortie de crise, les participants sont parvenus à transcender, selon les initiateurs, leurs divergences en concluant un accord de sortie de crise.
En effet, ils ont validé la mise en place d’une administration provisoire chargée de gérer les activités du CNPM sur la base des missions assignées et dans les délais convenus. Ils ont également décidé de procéder à la recomposition de l’administration provisoire pour porter le nombre à 16 membres et de mettre en place au sein de l’administration, deux postes de vice-présidents, un poste de trésorier et un autre de secrétaire général.
A travers cet accord, ils ont décidé de mettre fin à tous les litiges et contentieux les opposant au nom de l’intérêt supérieur du secteur privé et du Mali, voire, renoncer à toutes les procédures, plaintes, requêtes ou autre prétention par voie judicaire.
En effet, pour une sortie de crise, les participants ainsi réunis ont opté pour le rassemblement et l’union de tous les membres du CNPM. Cependant, il faut signaler que le président et les vice-présidents ne seront pas têtes de liste aux prochaines élections du CNPM.
Tioumbè Adeline Tolofoudié
Source: Le Pays- Mali