Entamée dans la nuit du 23 au 24 février 2022, l’invasion russe en Ukraine se poursuit. L’armée russe gagne de plus en plus du terrain sur la terre ukrainienne. En effet, le septième jour de l’offensive russe en Ukraine a débuté ce mercredi. Les bombardements se poursuivent à Kharkiv, où des troupes aéroportées russes ont débarqué dans la nuit du mardi à mercredi. À Kiev, la tour de télévision a été ciblée par une frappe mardi, tuant cinq personnes. L’occident, au lieu de chercher une solution pour calmer les ardeurs, le rend difficile, selon les observateurs. A quarante-huit heures après l’attaque militaire en Ukraine par l’armée russe, l’Europe et les États-Unis sanctionnent la Russie.
Une prise de partie qui fera tout simplement, selon les observateurs des victimes civiles qui, d’ailleurs, meurent au jour le jour à cause de cette ingérence des pays occidentaux dans cette guerre. L’OTAN est par la suite, indexée par ceux-ci, comme la base des problèmes de l’Europe. Par ailleurs, pour justifier l’offensive militaire de la Russie en Ukraine, Vladimir Poutine a évoqué le risque que représentait l’OTAN pour son pays. Cette perception russe de l’OTAN comme une menace est bien antérieure à la crise ukrainienne.
En effet, certains analystes pensent que l’OTAN a accrue les tensions en Europe. Car, selon eux, elle est une administration dont le premier but était de perdurer. C’est dans ce sens, qu’elle est allé s’inventé des ennemis. Par ailleurs est accusé d’être à la base de cette invasion russe en Ukraine.
Gestion de cette crise, deux poids deux mesures
Les pays occidentaux sont en train cette crise ukrainienne comme « deux poids deux mesures ». Cependant, elle demande plus de la diplomatie qu’une ingérence fera qu’empirer la situation, dénoncent des observateurs. En effet, les sanctions prises à l’encontre de la Russie, malgré que son invasion est « criminelle », selon des analystes, risquent d’emmener cette guerre trop loin, voire même le déclenchement d’une troisième guerre mondiale.
Outre, les réactions peu orthodoxe des pays de l’OTAN sur la crise ukrainienne, le traitement médiatique, surtout occidentaux, fait aussi, « deux poids deux mesures », selon les observateurs. Par ailleurs, l’occident a toujours jouer un rôle très important dans l’effondrement de plusieurs pays du monde, vu qu’il ne partage pas le même avis qu’eux. C’est le cas dans l’est la guerre au Yémen (400 000 morts au bas mot déjà dont une majorité de civils). En revanche, l’invasion de l’Ukraine est uniquement traitée sous le prisme de l’émotion et de la compassion envers le peuple ukrainien. Compassion bien légitime par ailleurs mais refusée à d’autres peuples.
Aussi, lorsque les États-Unis sont intervenus en Irak, sans mandat de l’ONU et sous couvert d’un bobard ahurissant, tout ça pour une affaire de vile rapine du pétrole irakien sans aucun rapport avec leur sécurité intérieure, ont-ils été punis? Bien sûr que non, répond des observateurs qui dénoncent la partialité des pays de l’OTAN dans le traitement de cette crise ukrainienne. Pourtant, ils ont même pris des mesures de rétorsion contre les alliés qui avaient refusé de bafouer comme eux le droit international. Sans oublier les multiples bombardements menés par l’Israël en Palestine et ceux menés en 2011 par les pays de l’OTAN en Libye, occasion la mort du Guide Libyen, Mouhamar Kadhafi.
La diplomatie, l’unique solution
Aujourd’hui, seule la diplomatie peut résoudre ce problème qui existe entre la Russie et l’Ukraine d’une part, d’autre part les occidentaux. Pour contenir la situation, désamorcer les tensions et rechercher une résolution pacifique conformément au droit international, aux principes de la Charte des Nations unies et du Traité d’amitié et de coopération en Asie du Sud-Est, proposent des observateurs, qui voient la dégradation de la situation comme un danger pour l’humanité toute entière.
Ibrahim Djitteye
Source: Le Pays- Mali