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Grippe aviaire : les mesures de prévention et de contrôle existent

La grippe aviaire ou infection H5N1 est une maladie virale qui sévit chez les oiseaux, et dont le taux de mortalité est très élevé chez les oiseaux d’élevage (poulet, oies, etc.).

 

Chez l’homme, l’infection H5N1 se manifeste le plus souvent par de la fièvre, de la toux, un essoufflement et des signes radiologiques de pneumonie. Dans la grande majorité des cas pour lesquels on dispose de données concernant les facteurs de risque, c’est le contact direct avec des volailles vivantes ou récemment mortes qui constitue le facteur de risque essentiel pour l’infection humaine par H5N1.
Le diagnostic biologique se fait sur les prélèvements respiratoires et sanguins. La détection de la grippe zoonotique chez l’homme peut se faire en utilisant le RT-PCR, isolement du virus sur culture cellulaire et les tests de diagnostic rapide de la grippe (détection directe d’antigènes). Certains antiviraux, notamment les inhibiteurs de la neuraminidase (oseltamivir, zanamivir), peuvent réduire la durée de réplication du virus et améliorer les chances de survie. Aucun cas de grippe A/H1N1 n’a été notifié chez homme au cours de l’année 2022.
Les mesures de prévention et de contrôle comportent : application de mesures individuelles de protection telles que les suivantes : se laver systématiquement les mains et les sécher correctement ; respecter une bonne hygiène respiratoire : se couvrir la bouche et le nez lorsque l’on tousse ou éternue, utiliser des mouchoirs en papier et les jeter avec soin ; placer en auto-isolement précoce les personnes qui ne se sentent pas bien, qui sont fiévreuses et qui présentent autres symptômes de la grippe ; éviter les contacts proches avec des malades ; éviter de se toucher les yeux, le nez ou la bouche.
S’il y a un seul cas présumé de grippe humaine causée par un nouveau sous-type ou si un événement inhabituel d’infection respiratoire aiguë sévère survient : notifier immédiatement l’information relative au cas aux autorités compétentes ; appliquer immédiatement les mesures de lutte contre les infections respiratoires aiguës et renforcer la précaution standard dans tout le milieu médical ; traiter et prendre en charge le malade conformément aux directives nationales ; faire des prélèvements chez le cas-patient et les contacts asymptomatiques pour des analyses au laboratoire ; examiner les antécédents médicaux et d’exposition au cours des 7 jours précédant l’apparition de la maladie ; identifier et suivre les contacts du patient ; rechercher d’autres cas ; faire une enquête épidémiologique pour identifier les facteurs de risque de l’infection et les populations à risque de maladie grave. Impliquer toujours les services vétérinaires dans la gestion de ces maladies zoonotiques.

SourceLe Reporter

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