« Le bras de fer » causé par l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) est une situation qui permettra de tester la Transition. Seulement, l’actuelle grogne sociale fait bien l’affaire des partis politiques qui ont eu des connexions discrètes avec le monde syndical.
Deux (02) mois après son opérationnalisation, la Transition fait face aux acteurs sociaux. Il faut noter que sous Ibrahim Boubacar Kéita, depuis l’avènement de Soumeylou Boubèye Maïga à la fin du régime, le front social a toujours été en ébullition. Parfois, on avait le sentiment que les syndicats se passaient le mot avant d’agir.
Pour le leader de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) notamment Yacouba Katilé, chaque corporation a son importance. Ce qui explique que sa centrale lorgne le Conseil National de la Transition (CNT) où elle ne demande pas moins de quinze (15) parlementaires. Ambition politique défendue mordicus par M. Katilé qui met en avant la représentativité et le rôle central de son syndicat dans le pays.
Il faut avouer que la météo sociale s’annonce avec des grèves illimitées qui mettront à mal la Transition. D’une part parce qu’elle n’a pas de sous mais aussi elle fait chemin sans l’arène politique.
Nul n’ignore les affinités entre syndicats et partis politiques bien que ce ne soit pas un mariage médiatisé. Ces derniers qui ont été pris de court par ceux qu’ils voyaient comme des alliés naturels ou tombeurs du régime qu’ils servaient ne peuvent que savourer cette situation.
Le gouvernement de Transition n’a nullement aucune assise sociale pour avoir les intermédiaires qu’il (…)
Par BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON