Dans la matinée du samedi 3 novembre 2018, le Syndicat libre du secteur de l’énergie au Mali (Sylsem) avec à sa tête Mamadou B. Touré a donné l’information comme quoi ils maintenaient leur mot de grève de 48 heures, c’est-à-dire du mercredi 7 au jeudi 8 novembre. Finalement, elle n’a pas eu lieu.
Les grévistes prévoyaient une rupture d’électricité à 60% dans la capitale de 6 h à 23 h à Bamako, Ségou, Niono, Fana, Sikasso, Koutiala et Kayes. En un mot, 150 KW devraient être coupées dont 60% de la demande clientèle sur le réseau électrique interconnecté de l’EDM SA.
Selon lui, le premier combat de Sylsem a été et demeure la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. La preuve de cette dynamique se justifie au niveau de l’évolution salariale, de 2006 à 2014, qui avait connu des blocages. « Après la création du Sylsem, nous avons mis sur la direction d’alors la pression par rapport à l’amélioration des conditions vie des travailleurs », avait laissé entendre le ségal.
Au nom du groupe, il avait même présenté ses excuses auprès de la clientèle pour les désagréments indépendants de leur volonté qu’ils allaient causer les 7 et 8 novembre. Mais Dieu merci, la grève n’a pas eu lieu et les clients ont de l’électricité.
Gaoussou Kanté
La rédaction