L’ONG Greffa a organisé ce lundi 22 aout 2022 un atelier de renforcement des capacités d’un Pol de 26 formateurs et formatrices sur l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger dans les zones d’intervention de l’aide de l’Eglise Norvégienne (AEN). Il s’agit de contribuer à ramener la paix et la cohésion sociale par la diffusion et l’appropriation du contenu de l’accord pour la paix au Mali, d’ici le 31 décembre 2022.
« Cette formation s’inscrit dans la réponse du Mali à la mise en œuvre du plan d’action national de la résolution 1325 et dans le schéma directeur de la réconciliation national à travers l’axe d’intervention 1 : promouvoir la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale», précise Mme Touré Fatimata Touré présidente GREFFA. En effet, le présent atelier vise à mettre en place et à renforcer les capacités d’un Pol de formatrices dans les régions de Gao, Ménaka, Kidal, Mopti et le district de Bamako chargées de la dissémination de l’accord pour la paix et la réconciliation en vue de l’adhésion d’un plus grand nombre de population dans le processus de sa mise en œuvre. Pour elle, la réussite d’un projet dépendra essentiellement du niveau d’engagement de ses différents acteurs et actrices. Elle ajoute que, chacun se sentira d’autant plus impliqué qu’il sera en accord avec le projet et ses objectifs. Aussi, c’est l’occasion pour elle de renouveler sa profonde gratitude à son partenaire financier, AEN, pour placé toute sa confiance en ses ONG nationales et tisser un partenariat sur un pied d’égalité dans le cadre de la participation des femmes dans la gouvernance et la reconstruction Post-conflit. Selon le porte-parole des femmes de CSA, Maïga Sina Demba, les femmes du CSA se réjouissent de la tenue de cet atelier qui contribuera non seulement au renforcement de capacités, mais aussi et surtout à la mobilisation autour de cet accord. Elle dira que : « il faut reconnaitre que malgré les immenses efforts et moyens déployés par le ministre de la réconciliation et de la cohésion sociale, chargé de l’accord pour la paix et la réconciliation, le contenu de l’accord reste méconnu de la majorité des populations surtout celles à la base. ». C’est pourquoi, les thèmes abordés lors de cette session de formation sont d’une grande pertinence et touchent tous les piliers de l’accord.
Ainsi, 26 femmes ont pris part à cette formation. Elles ont été choisies dans les régions de Gao, Kidal, Ménaka, Mopti et le district de Bamako, en concert avec les coordinateurs de paix chez les partenaires et les équipes des personnes ressources (EPR), les directions régionales de la promotion de la femme, les groupes armés signataires de l’accord, les femmes et jeunes filles leaders qui travaillent dans le domaine de la paix et la réconciliation. A cela il faut ajouter la coordination du choix des participantes avec des antennes et staffs de l’AEN-Sahel.
Kossa Maïga
Source: Canard déchainé