Malgré la gratuité du visa entre le Mali et le Cameroun, Pierre Yossa, Responsable de la communication, chargé de la planification et de la statistique de l’Association des Refoulés d’Afrique Centrale au Mali (ARACEM) a été arnaqué par les agents de la Police des Frontières du Mali à Sona (frontière Mali-Burkina Faso). Contraint à payer la somme de vingt mille francs CFA, il réclame aujourd’hui son remboursement à l’autorité de tutelle.
Pierre Yossa est de nationalité camerounaise. Responsable de la communication chargé de la planification et de la statistique de l’Association des Refoulés d’Afrique Centrale au Mali (ARACEM), il réside dans notre pays depuis plusieurs années. De retour d’une mission qu’il a effectuée à Gao, Niamey, Ouagadougou en compagnie d’autres responsables d’associations de défense des droits des migrants, il a été arnaqué par les agents de la Police des Frontières du Mali en poste à Sona (frontière Mali-Burkina Faso). Les policiers l’ont sommé de payer la somme de vingt mille francs CFA pour son visa d’entrée au Mali. L’intéressé a tenté de faire raisonner les agents qui n’ont rien voulu comprendre.
Ce paiement est une violation pure et simple de l’accord sur la circulation des personnes et des biens, signé le 08 septembre 2015 à Yaoundé entre le Mali et le Cameroun.
L’article 3 de cet accord énonce clairement que « le visa d’entrée est délivré à titre gratuit aux nationaux des deux parties contractantes et pourra être obtenu au niveau des représentations diplomatiques et consulaires ou au premier poste d’entrée du territoire de chaque Etat ». Les policiers ignorent-ils cette disposition ? Pourquoi n’ont-ils pas voulu écouter les explications de l’intéressé ?
Pierre Yossa interpelle et réclame le remboursement de ses vingt mille FCFA.
Drissa Togola