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GRANDE MARCHE PACIFIQUE : Kidal revendique la réouverture des salles de classe

Mercredi 31 octobre 2018, toute la population de Kidal a répondu présente à l’appel de l’association MOUSNATE pour revendiquer la réouverture des salles de classe fermées il y a près de sept (7) ans. Cette marche a enregistré la présence de plusieurs acteurs de la société civile, ainsi que des autorités scolaires et des leaders religieux, etc.

Pour mettre en application leur engagement exprimé dans le communiqué du 26 octobre dernier, l’Association MOUSNATE à Kidal a organisé, ce mercredi 31 octobre 2018, une grande marche pacifique. Les manifestants se sont regroupés au Rond-point situé face à la Chambre de commerce et d’industrie avant de se diriger jusqu’à la CMA et à l’autorité intermédiaire, en passant par le Gouvernorat ainsi que le boulevard de la maternité et de l’ancienne mosquée.

À l’occasion de cette marche, plusieurs acteurs se sont retrouvés : la société civile à travers les chefs de fraction, les leaders d’opinion, des chefs de quartiers, des associations de femmes, de jeunes, des religieux, des mères d’élèves, des parents d’élèves, etc. lit-on dans la déclaration de la société civile.

À travers cette marche pacifique de protestation initiée par MOUSNATE, toute la population de Kidal, consciente des méfaits de l’ignorance liée au manque d’éducation, recommande aux autorités maliennes la réouverture des classes afin de permettre à leurs enfants d’étudier. La société civile, dans sa déclaration, n’a pas manqué de déplorer les « sept longues années » que les enfants ont passées sans revoir l’intérieur de leurs salles de classe.

 

Dans ce cadre, la société civile a pris le soin de rappeler les doléances qu’elle n’a de cesse formulée auprès des autorités, mais qui sont restés lettre morte. Il s’agit notamment du déploiement d’enseignants professionnels, de la gestion des cantines scolaires, de l’ouverture d’une université à Tombouctou ou à Gao, de l’introduction de l’Arabe et de la langue Tamasheq dans les programmes officiels, de l’ouverture d’une antenne de recherche sur la langue Tamasheq à Kidal, de l’introduction de la monographie des écoles dans les programmes officiels. Toute la population de Kidal, par la voix de la société civile, tient à la satisfaction de ces revendications dans les meilleurs délais.

Rappelons que la semaine dernière, le gouverneur de Kidal, Sidi Mohamed Ag Ichrach, avait donné jusqu’au 30 octobre 2018 aux enseignants pour regagner leur poste, s’ils ne voulaient pas être considérés comme des démissionnaires et voir ainsi leur salaire suspendu. À la date du 1er octobre, date de la rentrée scolaire 2018-2019, seulement 10% des enseignants avaient regagné leur poste. Cette situation ne favorise pas l’instauration d’une grande sécurité sur notre territoire.

Fousseni TOGOLA

Source: Le Pays

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