Au siège de l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des TIC et des Postes (AMRTP), s’est tenu le jeudi 11 juillet , le forum sur la gouvernance d’internet au Mali. L’évènement était présidé par la ministre en charge de l’Economie Numérique et de la Prospective, Mme Kamissa Camara, avec à ses côtés Aliou Badara Traoré, président de ce forum.
Dans son intervention, la ministre Kamissa Camara dira que les questions liées à l’utilisation de l’internet constituent de nos jours des enjeux majeurs pour le développement de toute nation, les ignorer reviendrait à fermer les portes du développement durable. « Que nous soyons operateurs, fournisseurs d’accès et /ou prestataires de services, ou consommateurs, internet nous concerne tous directement ou indirectement » a-t-elle déclaré.
Selon elle, il est important que les acteurs intervenant soient identifiés mais aussi que les règles qui sous-tendent soient définies et appliquées à tous.
Ensuite, Mme Kamissa a soutenu que le gouvernement du Mali sous l’autorité du président de la République a engagé des réformes profondes du secteur des Télécommunications et des Tic qui ont permis de créer un environnement et un paysage rénovés et ouverts par la mise en place d’un cadre législatif et règlementaire propice au développement des Tic.
Après avoir rappelé que c’est en 1996 que le Mali a accédé à l’internet, elle dira que cet outil multiforme n’a cessé de conquérir les foyers, bureaux et les écoles. A elle, de souligner que l’internet est devenu un outil indispensable qui requiert la surveillance et la maîtrise de son utilisation dans le but ultime de protection et de bien-être des citoyens.
Pour la cheffe du département de l’Economie Numérique et de la Prospective, la plateforme de discussions, d’harmonisation des points de vue d’échanges d’information de ce forum seront d’un grand bénéfice au Mali, « que nous voulons émergent et gagnant », a-t-elle spécifié.
Avant de terminer, elle a soutenu que le forum sur la gouvernance d’internet a toutefois la latitude d’attirer l’attention des décideurs sur les politiques et stratégies à mettre en œuvre pour le développement du secteur. Mais aussi, dit-elle, celle des acteurs de tous bords sur les enjeux qui relèvent de leur domaine de compétence.
Par Fatoumata Coulibaly
Source: Le Sursaut