Il faudra certainement prendre un peu de recul pour mieux cerner les causes profondes des agissements de l’opposant Malien, Soumaïla Cissé.
En réalité, rien ne pouvait pousser le candidat Soumi à une telle conduite. Celle de renier à la Cour Constitutionnelle du Mali, tout son Pouvoir.
Mais, ce sont les effets de causes, bien profondes et longtemps entretenues par camouflage, sans jamais tenter de trop les dévoiler.
Toutefois, le chien ne change jamais sa position assise, dit-on. Alors, nous voilà dans une forme d’expression de la haine, que Soumaïla Cissé entretenait depuis des années, contre IBK.
La Vérité appartient à DIEU et elle finit toujours par triompher, même si, sur le terrain politique, l’hypocrisie fait oublier certaines misères morales, pleines de haines.
Référons-nous à la période où l’ADEMA-PASJ, était au pouvoir. Surtout au moment de la succession d’Alpha Oumar Konaré qui était en fin de son deuxième mandat. Il y avait eu, au sein de l’ADEMA-PASJ, un courant politique anti-IBK, qu’on appelait le CLAN CMDT. Ce courant hostile à IBK, était bel et bien, inspiré et dirigé par Soumi.
C’était à l’époque, l’aile dure de l’ADEMA, qui avait par tous les moyens, refusé qu’IBK soit le candidat successeur d’Alpha Oumar Konaré. Pire, ce clan CMDT sera à la base de l’exclusion d’IBK, du Parti ADEMA. Ce dernier et ses amis créeront le RPM.
En 2002, IBK candidat à la présidentielle, verra ses voix annulées, pour qu’il ne soit pas le président de la république. C’est ainsi que ATT qui n’avait pas de Parti Politique, sera élu président du Mali.
En 2007, IBK n’ira pas au second tour, comme pour bien l’humilier. L’on verra ATT et Soumaïla CISSE en finale que gagnera ATT.
En 2013, lors du deuxième tour de la présidentielle, Dramane Dembélé, appela à voter pour IBK. Mais les alliés de Soumi au sein de l’ADEMA, refuseront de suivre l’appel de Dra. Et ce n’est pas Mme Sy Kadidiatou Sow, qui nous dira le contraire.
Une fois élu en 2013, IBK avait été qualifié par ses détracteurs, de quelqu’un qui se vengerait de tous. D’autres l’ont traité de paresseux et de gros dormeur, qui serait incapable de gérer le Mali.
IBK a hérité d’un Mali complètement détruit et mis à genoux par des mouvements rebelles associés aux terroristes et autres criminels. Les 3/4 du territoire étaient sous contrôle des mouvements rebelles. L’Armée Malienne manquait d’équipements. Les populations du nord avaient fui, en abandonnant tous leurs biens. La terreur des mouvements armés s’abattait sur le Mali avec des multitudes d’assassinats et autres crimes. IBK au pouvoir, ne sera pas aidé par l’opposition qui le rendra responsable de tous les maux que connaît le Mali. Et la tête de file est encore une fois, le patron du Clan CMDT : Soumaïla Cissé.
L’opposition refusera la tenue du référendum sur les réformes constitutionnelles et administratives. En 2017, l’opposition demandera la démission d’IBK. Toute chose qui a fait naître le Slogan : « BOUA KA BLA ! »
Lors de la présidentielle de 2018, Soumaïla Cissé, avait déjà informé le monde entier qu’IBK volerait et tricherait. Et que lui, Soumi champion, n’accepterait pas les résultats des urnes. À ce sujet, Jeune Afrique ne s’était pas trompé sur son titre : SOUMAÏLA CISSE : LE POUVOIR OU LE CHAOS !
Aujourd’hui, après la proclamation des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle, Soumaïla Cissé refuse tout et projette des marches aux fins de se proclamer président du Mali.
Alors, n’est-ce pas là, la suite logique de la haine longtemps entretenue par Soumaïla Cissé contre IBK, depuis la question de la succession d’Alpha Oumar Konaré ?
À suivre !
Cyrille Coulibaly
Source: Nouveau Réveil