Cette découverte a fait dire aux enquêteurs que les préservatifs sont d’une autre utilité. Outre le rôle classique qui leur sont dévolu, c’est-à-dire être utilisés durant les rapports sexuels pour éviter les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST ) et les grossesses non désirées , ils servent maintenant à d’autres utilités.
Si les condoms s’écoulent rapidement dans le pays, cela peut réjouir des associations que leurs campagnes de sensibilisation portent des fruits mais tel n’est pas forcément le cas. L’utilisation conventionnelle des préservatifs n’est pas toujours respectée.
Des raisons du choix des préservatifs pour allumer le feu, le directeur régional du Programme de lutte contre le sida dans la région Ashanti, le Dr Agyako Poku, a expliqué sur Ultimate Radio qu’il y a une substance sous forme de combustible dans les préservatifs qui s’enflamme facilement plus qu’un papier ou toutes autres substances inflammables.
Il a continué qu’ayant découvert cette facilité pour allumer le feu dans leur foyer, des revendeuses qui cuisinent en grande quantité ont donc choisi de payer ou de s’offrir des préservatifs en lieu et place du pétrole.
Outre cette destination qui est réservée aux préservatifs dans des foyers à cuisson, l’enquête a aussi révélé ce que d’autres personnes en font avec.
Si d’un côté certaines femmes s’en procurent pour en faire des boucles d’oreilles, d’autres hommes les portent pour aller nager de peur selon eux de contracter des infections dans l’eau.
Enfin au regard des usages détournés des préservatifs de leur rôle initial, le docteur Agyako Poku a émis des réserves sur la satisfaction que pourraient avoir ceux qui parrainent les campagnes de lutte contre les MST mais à y voir de près la finalité n’est pas toujours atteinte.
L’enquête promet une suite pour découvrir ceux qui utilisent les préservatifs à d’autres fins et la stratégie à adopter pour les sensibiliser autrement pour une bonne finalité.
Mensah
Koaci