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Gestion intégrée des ressources en eau: la CGESM restitue ses résultats de 2020

La commission de Gestion des eaux de la retenue du Barrage de Sélingué et de Markala (CGESM) a restitué, le jeudi 11 février les résultats de ses activités réalisées en 2020. Il en ressort la diminution des risques d’inondation, des conflits inter communautés dans l’accès à l’eau.

 

Le ministre des Mines, de l’énergie et de l’eau, Lamine Seydou TRAORE, a présidé la cérémonie de cette rencontre tenue dans la salle de conférence de DFA-Communication avec à ses côtés l’ambassadeur des Pays Bas au Mali Marchel GERRMANN. C’était également en présence des services de la direction nationale de l’eau, du Programme d’appui à la GIRE, des acteurs intervenants dans la chaine d’utilisation de l’eau.
Créée en 2002, la commission de Gestion des eaux de la retenue du Barrage de Sélingué et de Markala (CGESM) s’est assignée la mission notamment de veiller à l’utilisation efficiente de la ressource en eaux. Et l’atelier du jour visait à partager les résultats obtenus par la Commission en 2020.
S’exprimant au nom des autres partenaires qui soutiennent la Commission, l’ambassadeur des Pays-Bas a tenu rappeler le rôle incontournable de l’eau dans notre vie de tous les jours en s’appuyant sur l’adage qui dit : « l’eau, c’est la vie ». L’utilisation de cette richesse par tous ses usagers pose alors, selon M. GERRMANN, la problématique de sa gestion et les défis de satisfaction équitable des besoins socio-économiques et environnementaux dans la durabilité.
Face à cet enjeu, le partage des activités de la Commission de la gestion des eaux est un moment de compréhension, d’appréciation et d’appropriation des résultats atteints en 2020 dont le diplomate s’est réjoui. « Du niveau de fonctionnalité et de contribution à la collecte de données, mais surtout de décisions importantes prises, nous pouvons nous réjouir des résultats atteints à savoir le partage équitable de l’eau et la mitigation des risques de conflits », a ajouté l’ambassadeur des Pays-Bas. Ce qui dénote, commente-t-il, que le GIRE est en train de se développer comme cadre de réflexion intégré, de concertation sectorielle pour une gestion concertée des ressources au service des communautés. En effet, la CGESM est composée de tous les responsables de la chaine d’utilisation de l’eau. Elle se réunit périodiquement en vue de garantir la gestion équitable en tout sauvegardant le fleuve.
Pour Marchel GERRMANN, cette activité de la Commission a permis d’éviter des conflits et de préserver des infrastructures et l’environnement. « Cette dynamique est à saluer et nous gardons espoir que la Commission continuera à jouer pleinement son rôle », a-t-il encouragé. Parce que, explique-t-il, les enjeux de la GIRE resteront constants avec la variabilité et les effets du changement climatique. A cet effet, l’une des alternatives pour relever ce défi est, pour GERRMANN, de poursuivre les structurations nécessaires.
De son côté, le ministre Seydou Lamine TRAORE a rappelé que la Commission est l’unique cadre de concertation fonctionnel autour de la gestion des eaux de la retenue de Sélingué et du barrage de Markala. Avant sa création, les problèmes étaient récurrents à la gestion inefficace de la retenue. Cette situation fait désormais partie du passé, a estimé le ministre TRAORE.
Cependant, malgré les résultats atteints, la Commission, a-t-il relevé, est confrontée à de nombreux défis, à savoir : la forte variabilité de la ressource eau dans le contexte des changements climatiques, l’augmentation significative de la demande en eau et les contraintes liées pour y faire face, l’absence de budget de fonctionnement pour la réussite des missions assignées à la Commission.

Par Sikou BAH

Source : INFO-MATIN

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